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DÉCOUVERTES MUSICALES - 2024

MES DÉCOUVERTES 

MUSICALES
 

2024


Si vous n'avez pas vu, j'ai enfin sorti ma liste de groupes de metal, histoire d'enfin faire le parallèle avec ma liste de musique gothique.

L'intro de cette année est surprenamment longue et personnelle, ne perdez pas votre temps à la lire si ça ne vous intéresse pas !

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Cette année, je suis tombée profondément amoureuse de Twin Tribes, un groupe que je connaissais déjà très bien depuis plus de trois ans, presque quatre maintenant. J'étais déjà bien fan pendant tout ce temps, mais leur nouvel album puis leur concert m'ont... transcendé ? fait voir ce que je ne voyais pas avant ? fait passé du côté obscur de la force ? J'ai beau chercher, en 26 ans de vie je ne pense pas déjà avoir vécu ça. Je ne me souviens même plus de comment c'était avant. C'est une expérience unique, bizarre, surprenante, déroutante, déstabilisante, mais surtout très euphorique.

"Euphorique", c'est un mot qui a bien marqué toute cette année au-delà de la musique, avec le mastodonte émotionnel qu'est Final Fantasy VII Rebirth, l'excellentissime Astro Bot, le surprenant Stellarblade, les délicieuses extensions d'Elden Ring et Alan Wake 2... 

Par ailleurs, la musique m'a réconciliée avec l'espagnol. J'ai beau avoir eu 20 au bac d'espagnol, les cours m'avaient dégoûtée de cette langue que j'avais fini par trouver moche et ennuyante. Après près d'une décennie à n'avoir qu'un lien très éloigné avec, la musique m'a mené à avoir beaucoup baigné dedans cette année, jusqu'à même enfin me motiver à me procurer un roman espagnol, inexistant en français ou anglais, que je convoitais depuis 13 ans. Un rêve presque aussi vieux que la présence du goth et du metal dans ma vie. Au final, en quelques mois j'ai entendu et lu presque autant d'espagnol qu'en six ans de pratique scolaire, tout en y prenant bien plus de plaisir. C'est fascinant.

"Euphorique", c'est un mot qui va revenir plusieurs fois dans cet article. Je ne me concentre que sur les découvertes de groupes et d'albums, mais impossible de ne pas mentionner que j'ai enfin vu, après 7 ans de passion, les deux reines surréelles que sont Lana Del Rey et Eivør. J'ai également vécu, entre autres, mon troisième concert de Draconian, durant lequel j'ai réalisé un rêve vieux de 15 ans, et mon cinquième round de She Past Away, plus euphorisant que jamais. Et à ce sujet, j'ai beaucoup renoué avec la musique gothique, que j'avais mise un peu de côté ces deux dernières années au profit d'autres univers musicaux, et j'ai même passé beaucoup de temps à décortiquer pourquoi j'aime autant le gothique, dans un article que j'ai vécu comme une lettre d'amour.


L'euphorie, et ce sentiment que, plus que jamais, la musique est une profonde source de spiritualité. Un moyen de toucher le sacré, d'entrer en communion avec la vie elle-même, jusqu'à même la transcender, aller bien au-delà de ses limites habituelles pour atteindre quelque chose d'inexplicable, incompréhensible et puissant.

C'est parti pour retracer tout ça dans cette neuvième édition de mes découvertes musicales de l'année...


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RÜFÜS DU SOL

Deep house, alternative dance, indie electronic – Australie


Avec 9,4 millions d'auditeurs mensuels (6,5 quand j'ai commencé à écrire ça en mars), RÜFÜS DU SOL est le 5ème groupe le plus populaire de ma collection. Pourtant, il m'aura fallu deux ans pour les adopter. Dans la catégorie "laisser le temps faire les choses"...

En 2022 je suis tombée sous le charme des deux chansons ci-dessous, que j'ai de suite adoptées dans ma collection et que j'écoutais régulièrement. Malgré ça, le reste de leur discographie ne m'a pas du tout charmé.

    

Sauf qu'ils ont continué à beaucoup m'intriguer, notamment à cause de leur étrange nom. Alors deux ans plus tard, je réessaie d'écouter, motivée par Final Fantasy VII Rebirth et son Rufus Shinra que j'adore un peu trop. Et là, la magie opère. Chaque album a une ou deux chansons que j'aime moins, mais en dehors de ça, pouf, c'est adopté. Adopté puissance mille.

Au croisement de plusieurs genres (deep/tech/prog/melodic house, alt dance, indie electronic, techno...) au point d'être difficilement classable ou imitable, la musique de ce trio australien est à la fois douce et dansante, feel good sans être simpliste, parfois mélancolique, souvent introspective et atmosphérique. Le tout est accompagné d'une voix très singulière dont la vulnérabilité n'est que renforcée par l'utilisation régulière d'un falsetto. De nombreux titres bénéficient également d'éléments expérimentaux et d'envolées psychédéliques et éthérées qui peuvent créer une ambiance complètement ritualiste et méditative. Je n'avais encore jamais fait l'expérience d'une ambiance pareille sur ce genre de musique, et je n'avais pas non plus connu de musique qui s'écoute et se vit de façons aussi différentes selon le contexte et l'humeur. 

Par leur sonorité, leurs paroles, leur esthétique et leurs habitudes, RÜFÜS créent une atmosphère toute particulière : le désert, la plage, les festivals, les lasers, l'autoroute, la contemplation solitaire et la communion de milliers de personnes. Des lieux et visuels aussi contradictoires que complémentaires, qui créent un voyage abstrait. C'est profondément éthéré, mais pas une éthéréalité cosmique comme ISON, ni primale comme Wardruna ou Heilung. Rüfüs, c'est une éthéréalité euphorique, émotive, tournée sur les sentiments intérieurs et les relations avec les autres, avec l'art, avec la nature, avec notre monde intérieur et extérieur.


    

Les activités musicales de Rüfüs Du Sol s'articulent autour de trois pôles : la création musicale en studio, les concerts et les DJ sets. C'est donc à la fois un groupe et un trio de DJs. 

Les DJ sets sont des soirées pouvant durer jusqu'à quatre heures pendant lesquelles ils mixent leur propre musique avec celle d'autres artistes gravitant autour de leur style. Jamais auparavant je ne m'étais intéressée à ce concept, et pourtant j'ai envisagé aller à Londres pour assister à un de leurs sets ! Rüfüs sont extrêmement doués pour créer des mix immersifs et pour donner du charme à des chansons que je n'irai pas forcément écouter seules. 

En ce qui concerne leur propres albums et concerts, dans une scène musicale dominée par les formats courts comme les EPs et singles, Rüfüs s'articule autours d'albums, un format bien plus long. D'ailleurs le trio n'ésite pas à produire des chansons plutôt longues et clôturer chaque album par un voyage atmosphérique qui varie entre 7 et 10 minutes. Enfin, l'un des membres du trio est un batteur, ce qui confère aux albums et aux concerts une profondeur toute particulière. Ce mélange d'électronique et d'organique, plutôt rare dans le milieu, est central à l'identité du groupe. Sur scène, Rüfüs utilisent leurs talents de DJs pour créer des transitions entre les chansons et faire quelques mixages en direct, l'occasion pour nous d'entendre des choses qui n'existent pas sur les albums et pour eux de s'amuser et briller individuellement lorsqu'il s'agit de solos de batterie ou d'expérimentations au clavier.


 

Je ne suis que très rarement intéressée par les remix, et j'ai un désintérêt encore plus prononcé pour les versions qui changent totalement l'aspect de la chanson originale, qui n'en retiennent pas le coeur. Néanmoins, les remix de RÜFÜS (ceux publiés officiellement en tous cas) sont si nombreux que je me suis laissée tentée, et je n'ai pas regretté. Je ne les apprécie pas tous, mais il y en a un paquet que j'aime énormément car ils approfondissent les chansons originales, notamment en étendant l'aspect instrumental ou en appuyant sur de nombreux aspects déjà présents. Ces remix ne sont pas des parasites inutiles et sans âme ou sans cohérence, au contraire, ils s'intègrent parfaitement dans la discographie de base et viennent prolonger l'expérience d'écoute de manière logique et harmonieuse.

Côté humain, Rüfüs n'est pas un groupe qui laisse indifférent non plus. Tyrone, James et Jon, c'est des gars qui viennent au studio en costard cravate le vendredi, juste pour le plaisir de jouer aux gentlemen. C'est des gars qui se disent "et si on filmait un concert en plein désert à la tombée de la nuit, devant personne, juste pour le fun ?" et qu'ils en font un véritable bijou audiovisuel. Ou bien "et si on fondait notre propre label pour aider des artistes en qui on croit et rendre hommage à ceux qui nous ont aidé à l'époque ?" ; "et si on organisait notre propre festival, avec des rave party la nuit et des activités de méditation la journée ?" ; "et si on faisait notre propre thé alcoolisé ?". Ces projets, bien que totalement annexes à leur musique, sont issus d'envies et d'histoires personnelles et témoignent de la créativité, de la passion, du dévouement, de l'indépendance et de l'authenticité qu'on retrouve dans leur musique et leurs prestations scéniques. 

Pendant deux ans, RÜFÜS DU SOL était un groupe dont je n'aimais que deux chansons... et puis, au début de l'année, ce trio venu de l'autre bout du monde est devenu une partie intégrante de ma collection de musique électronique (et de ma collection de CDs), avec une musique que je trouve terriblement touchante, planante, délicate et euphorique. Certaines chansons me donnent quasi-systématiquement des frissons, même après de très nombreuses écoutes, que je sois immobile ou en train de danser dans tous les sens. Leur musique me transporte et me fascine continuellement, elle est source de réconfort et d'émerveillement. À en juger par la simple longueur de cette présentation, vous pouvez deviner qu'il s'agit d'une découverte majeure non pas à l'échelle de l'année mais à l'échelle de ma vie toute entière. 

De deux chansons à toute une discographie. De l'indifférence à la passion.
De mon salon à la scène du Zénith de Paris à l'été prochain.

La musique est magique. 

  


You make me feel like I'm levitating, feel like I'm flying babe, whenever I'm with you

À écouter également : All I've Got – Break My LoveLatelyFire/DesireImaginary Air See You AgainI Don't Wanna LeaveThe Life – Paris Collides

Remix : New Sky (Edu Imberon)No Place (Will Clarke)New Sky (Audiofly)Wildfire (Colyn)Tonight (Yolanda)

DJ set : Burning Man 2024 – Lightning in a Bottle 2024 – Sundream 2022 – Burning Man 2019

Pour fans de : playa tech, deep house




CAIFANES / JAGUARES

Rock alternatif – Mexique

Bon. Twin Tribes n'ont pas réussi à me convertir au rock en español qu'ils citent comme une influence majeureDésolée Los Prisonieros, La Unión et autres Soda Stereo, j'ai franchement du mal. Le rock gothique de Héroes del Silencio est pas mal, mais trop répétitif et old school pour une écoute fréquente. Par contre, j'ai adopté Caifanes. Doucement mais sûrement, ils se sont frayé un chemin non négligeable dans mon coeur... Dans le premier jet de cette présentation, quand je n'avais pas encore fini de les découvrir, j'avais écris que "c'est loin d'être une révolution pour moi". Mais en fait, bah, si. Pas de la même manière que Rüfüs Du Sol, mais une révolution quand même. Qui a d'ailleurs détrôné Rüfüs de sa place de la présentation la plus longue...

La musique de Caifanes n'est pas du tout qualifiable de gothique mais ils sont considérés comme les The Cure latino, que ce soit pour leur look ou leurs sonorités. Jugés trop bizarres et même trop extrêmes pour la scène mainstream, ils ont d'ailleurs subi une certaine censure et ont commencé de manière très underground avant d'exploser en popularité. Le contexte historique est également notable : provenant d'une ère où le rock quel qu'il soit a été littéralement banni du Mexique pendant vingt ans, leur aura alternative a joué un rôle important dans la culture gothique et underground locale et sur le rock mexicain dans son ensemble, duquel ils sont désormais vus comme incontournables.

Néanmoins, malgré tout ça et malgré leurs 7 millions d'audieurs mensuels (alors même que tout un album est absent de la plateforme), ils semblent complètement inconnus en Europe. Je n'ai trouvé aucune trace d'un quelconque concert européen en pas loin de 40 ans de carrière. Bon, ok. Quelques jours après avoir écrit cette phrase j'ai trouvé des traces d'un concert en Belgique et un en Espagne. Un mois plus tard, dans une obscure vidéo, j'ai trouvé une autre date : le 28 août 1995, au Chesterfield, un petit café... parisien. Des traces de trois concerts européens, dont un en France. Des concerts qui datent d'avant ma naissance. Et qui, en réalité, n'ont au final jamais eu lieu. 

Actifs entre 1986 et 1996 puis depuis 2011, Caifanes proposent un mélange de rock alternatif et progressif, post-punk, légèrement new wave et psychédélique, infusé de folk et de sonorités mexicaines dont la cumbia (cf la dernière entrée de cet article). 

  

Sans être un groupe de musique traditionnelle ou spirituelle, le mysticisme est une part importante de leur identité. Musicalement, cela se manifeste à travers des sonorités tribales et folkloriques, mélangées à des guitares atmosphériques, mélodiques, lourdes et expérimentales, qui frôlent parfois la limite du metal, avec une voix qui peut être aussi puissante que délicate. Thématiquement, on retrouve fréquemment une imagerie liée au surréalisme, la transcendance, la mort, l'introspection, la sensualité et la sexualité, les questionnements existentiels, les sentiments forts, le voyage intérieur et extérieur, la connexion à soi, à la nature, au cosmos et au monde. On est donc sur un style profondément introspectif et poétique, tout en étant varié. Les ambiances qui en découlent sont le reflet de cette diversité : énergique, calme, mélancolique, atmosphérique, rêveur, énervé, sensuel, motivant, contestataire, mystérieux, spirituel... Caifanes ont de tout et le font très bien.  

Cette identité nationale/régionale, cette profondeur thématique et cette diversité musicale distinguent très fortement Caifanes de mes autres groupes de rock, new wave et 80's. Ils ont des choses en commun avec Indochine, Culture Club, New Order, Tool, et même Poets of the Fall et Crippled Black Pheonix, mais ils ont surtout des différences majeures, qui font qu'ils ne sont réellement équivalents à rien d'autre que j'écoute déjà. 

Sans même parler de cette voix juste magnifique que ce soit à 25 ou à 60 ans (et ce malgré quarante opérations pour des tumeurs de la gorge, plus impressionnant tu meurs !), et de ces paroles délicieusement poétiques qui peuvent être très intenses. Avec des engagements sociaux explicites, notamment en faveur des droits humains quels qu'ils soient et contre la corruption gouvernementale, la pauvreté, le manque d'éducation, les féminicides et violences faites aux femmes, le racisme et l'homophobie. Je viens à l'instant de lire une phrase dans interview : "on aime faire des choses qui rendent les gens heureux, qui les euphorisent". Et ça se voit. En concerts, qu'ils appellent d'ailleurs des rituels, ils invitent sur scène des fans, qu'ils appellent d'ailleurs alliés, et interagissent énormément de manière générale. Sur les réseaux, il y a beaucoup plus de photos des fans et de leur staff que d'eux-mêmes. Passion musicale et bienveillance, générosité, communion et humanisme. Que demander de plus ?

DÉCOUVERTES MUSICALES - 2023

MES DÉCOUVERTES 

MUSICALES 

2023


Mon 2021 a été calme, mon 2022 l'a été encore plus, mais mon 2023 l'a été un peu moins. Si l'année dernière mes stats Spotify ont indiqué un total de 380 heures d'écoute, cette année le compteur affiche 407 heures. Plus d'heures d'écoute et deux fois plus de découvertes, pourtant je n'ai pas vraiment l'impression que ce soit le cas - la faute revient probablement à l'exceptionnelle qualité desdites découvertes, que j'ai écouté très, très souvent...

Death Stranding a été une expérience gaming majeure de cette année, mais aussi une expérience musicale majeure, car le jeu m'a fait découvrir plusieurs artistes dont un en particulier qui a juste révolutionné mon expérience musicale. Alors accrochez-vous, parce que vous n'échapperez pas aux multiples mentions de ce jeu... ;)


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LOW ROAR

Post-rock, expérimental, ambient  USA


Les premières secondes de Death Stranding s'ouvrent sur une chanson de Low Roar, marquant le début d'une puissante et durable histoire d'amour – vidéoludique d'un côté, musicale de l'autre. 

Low Roar est l'alias de Ryan Karazija, dont la vie personnelle l'a mené à troquer la chaleur de la Californie pour le froid de l'Islande. C'est durant ses premiers mois d'expatriation que Ryan a enregistré son premier album, dans sa cuisine, sans aucune ambition et sans se douter qu'il allait composer une discographie unique qui serait reprise dans un jeu vidéo de nul autre que Hideo Kojima, légende de son domaine.

J'ai rarement vu un artiste qui résiste autant à la classification que Low Roar. Post-rock, dream pop, folk rock, indie rock, ambient, expérimental... tant de qualificatifs qui, je trouve, n'arrivent pas à saisir la complexité de cette discographie.

Low Roar, ce sont des chansons où des sonorités électroniques expérimentales et minimales côtoient le piano et la guitare acoustique. À cela s'ajoute une complexe structure multi-couche et une utilisation de boucles hypnotiques, pour un résultat original et planant. Le tout est porté par la voix de Ryan, vulnérable, au timbre rare, presque étrange, et à l'allure plutôt androgyne. Une voix envoûtante, obsédante et absolument divine. Combinée à des paroles très intimes et intelligentes, elle ne fait que rendre le tout particulièrement poétique et délicat. Chacun des cinq albums est un voyage très atmosphérique qui flirte avec le psychédélique.

Entre délicatesse poétique, expérimentations surréalistes et atmosphère éthérée, Low Roar un artiste au charme difficilement descriptible et complètement magnétique.

Pour couronner le tout, les vidéos témoignent facilement de sa passion mais aussi de sa chaleur humaine. Ses concerts sont des moments d'une convivialité et d'une douceur rares, avec communication, anecdotes, rires, moments acapella et même invitations récurrentes de membres du public à chanter en duo. Je connais quelques artistes qui ont une approche similaire, mais des Ryan Karazija, des Low Roar, il n'y a clairement pas deux. 

Une histoire d'amour débutée grâce à Death Stranding en janvier 2023, trois ans après la sortie du jeu... et trois mois après le décès de Ryan, emporté par une pneumonie à tout juste 40 ans. Low Roar est un artiste que je ne pourrais jamais voir sur scène. Pour l'amoureuse des concerts que je suis, faire face à ce fait accompli et inaltérable me brise le coeur. Comme un passage de Death Stranding l'exprime si bien, "les gens, les idées, les connexions sont des choses si fragiles". C'est pourquoi ce décès m'affecte tout particulièrement, mais c'est aussi pourquoi je souhaite apprécier Low Roar aussi pleinement que possible.

Voilà huit ans d'affilée que j'écris ces découvertes musicales. Ces articles sont en général lus par une petite vingtaine de personnes, comparé à des milliers, voire dizaines de milliers, pour mes autres articles. Nombreux doivent être ceux qui pensent que je perds mon temps, mais je ne suis pas de cet avis. C'est bien parce que "les gens, les idées, les connexions sont des choses si fragiles" que je souhaite exprimer et partager ma fascination pour Low Roar et mon amour pour tous les autres artistes que je connais et qui rythment mon quotidien, avant que moi aussi je rejoigne, comme Ryan, l'autre côté. 

Ryan est décédé alors qu'il avait presque terminé son sixième album. Son collaborateur nous a assuré que celui-ci sera publié posthumément, quelque part en 2024. Un sixième et dernier voyage, qui pourra alléger le vide soudain, la frustration d'occasions manquées et la manière particulièrement sombre dont s'est terminé son dernier album : un "bye bye, this is goodnight", dans une chanson qui traite de la difficulté à se séparer d'un être aimé. Une prémonition qui fait froid dans le dos...

Néanmoins, les lignes qui décrivent Low Roar à la perfection sont bien plus positives : I'll make you feel, I'll make you fly, on top of the world, smothered in light // It's a love that you cannot replace, a moment caught in time and space, I'm just thankful that I met you, babe...

À écouter également : I'll make you feel – Nobody Else – Tonight, Tonight, Tonight – Feel like dying – PatienceBonesDavidFucked UpVampire on my Fridge



WOODKID

Pop orchestrale, industriel, électronique – France


Kojima a encore frappé, puisque voilà un deuxième artiste découvert grâce à Death Stranding.

Entre grandiloquence orchestrale et dureté industrielle, les deux albums de Woodkid sont assurément des perles d'originalité. L'artiste français, qui a également été réalisateur pour nulle autre que ma reine Lana del Rey, n'hésite pas à mélanger musique électronique et orchestre symphonique, en plus d'utiliser des sons produits par des machines. Qu'il soit puissant et épique ou au contraire intimiste et minimal, le résultat est toujours saisissant et correspond parfaitement à la voix généralement grave et toujours pleine d'émotion de son vocaliste. 

DÉCOUVERTES MUSICALES - 2022

MES DÉCOUVERTES MUSICALES 

2022


Mon 2021 a été calme, mon 2022 l'a été encore plus. Entre la fin des études, l'établissement de mon entreprise, mon déménagement et mon temps libre dévoué, enfin, aux jeux vidéo auxquels je n'avais jamais pu jouer auparavant... bref, vous voyez le tableau, j'ai été grandement occupée cette année. Cela ne m'a pas empêchée d'écouter 380 heures de musique (ce qui équivaut à 22 807 minutes, soit 3 801 chansons de 6 minutes - oui, j'adore les statistiques), mais je n'ai pas pu m'attarder bien longtemps sur des nouvelles découvertes.

Cependant, comme toujours, une année sans aucune découverte n'existe pas, sans même parler des nouveaux albums des artistes que je connais déjà, alors nous voilà repartis, pour la sixième année consécutive, dans le résumé de mes découvertes musicales de l'année :)


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Aviators

Synthrock, synthwave, alt rock - USA


Artiste indépendant et alternatif, Aviators, ou Avi pour les intimes, mélange synthwave, EDM, rock indé et touche orchestrale dans sa discographie extrêmement vaste qui se spécialise dans la musique inspirée de ses oeuvres préférées. Ici, les hommages sont nombreux et comptent, parmi les plus connus, Dark Souls, Bloodborne, Fallout ou encore Game of Thrones, et même My Little Pony. Ce n'est néanmoins pas tout, car les chansons sans hommage précis ou celles qui existent dans l'univers créé par le musicien lui-même, mettant en scène un Miami dystopique, sont également nombreuses. 

Aviators compte à son actif une quinzaine d'albums et tout autant de petites sorties bonus en tout genre, dont des versions instrumentales et acapella qu'il met à disposition gratuitement. Avi excelle dans son art, et pour couronner le tout, il a tout simplement l'une des plus belles voix que j'ai pu rencontrer en vingt ans de passion pour la musique (non, je n'exagère pas).

   

Si la discographie d'un artiste aussi prolifique et souvent basée sur des références que l'on n'a pas forcément peut intimider, elle vaut tant de s'attarder dessus, lentement mais sûrement. Si comme moi vous appréhendez les chansons en hommage à un jeu vidéo que vous ne connaissez pas, sachez que là est l'un des innombrables talents d'Aviators : toute chanson se suffit à elle-même, les hommages et inspirations ne sont au final que des cerises sur le gâteau pour ceux qui les connaissent. Toute sa discographie est très compréhensible, donc même si vous ne connaissez pas les oeuvres auxquelles il peut y avoir des références, vous pouvez quand même foncer les yeux fermés. L'écriture est si narrative qu'il est facile de s'approprier les paroles et de les interpréter avec sa propre histoire.

De l'obscurité lovecraftienne de Dreams of the Deep au synthrock rythmé de Stargazers à la synthwave Howling at the Moon, en passant par les guitares de Building Better Worlds, le cyberpunk de Dystopian Fiction et la fantasy de Let There Be Fire, chaque album raconte sa propre histoire et possède des pistes uniques et créatives à souhaits, certaines dansantes et rapides, d'autres sombres et atmosphériques.

 

Aviators est définitivement un artiste que je suis très heureuse d'avoir découvert, aussi bien en tant que fan de Bloodborne qu'en tant que fan de synthwave et de musique indépendante, créative et narrative. C'est très clairement un artiste qui, au fil des mois et des albums, m'a émerveillée par son talent et continuera de m'émerveiller pendant encore bien longtemps...

 


À écouter également : Stargazers II  Wake me when it's over ― No One Will Save You ― Eclipse ― Holy Ground The Wall of Sleep Fading Light Apocalypse State of Mind Remains ― Ghosts of our Fathers Signed on for a Sequel Blur the Line We are not machines Constellations 


Kalandra

Electropop, pop-rock, folk - Norvège

DÉCOUVERTES MUSICALES - 2021

MES DÉCOUVERTES MUSICALES

2021


Cette année a été beaucoup plus calme que les précédentes, sans division entre découvertes majeures et coups de cœurs, car j'ai surtout passé mon 2021 à approfondir les découvertes de l'an dernier et à écouter ce que je connaissais déjà. Ceci dit, une année sans découvertes musicales n'est pas une année, donc des découvertes il y a quand même eu, et pas des moindres...

Comme chaque année, faites-vous un thé et rejoignez-moi à travers ma rétrospective de découvertes musicales !


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Grimes

Expérimental - Canada

Dans la famille des artistes qui ont leur propre genre musical, je demande Grimes...

  

Je pourrais citer Wikipédia et dire que Grimes mélange darkwave, dream pop, synthpop, electro... mais ce serait si réducteur ! Grimes est complètement expérimentale et peut passer d'un album gothique psychédélique (en treize ans de vie de goth je ne savais même pas qu'une telle association pouvait exister !) à un album survolté à un album planant à un album plus conventionnel, avec des chansons totalement bizarres et excentriques, aux paroles incompréhensibles car sa voix sert souvent d'instrument à créer des sons plutôt qu'à chanter des paroles, chose qui est d'autant plus accentuée par ses chansons en charabia, en chinois ou en russe. Et pour couronner le tout, sa présence scénique est complètement phénoménale.

  

Je suis énormément reconnaissante à moi-même d'avoir laissé une seconde chance à Grimes, que je n'avais pas trop aimé à la première écoute. Deux semaines plus tard, boum, coup de foudre à vie. 

À écouter également : Be a bodyVenus FlyKill v MaimGenesis ― My name is dark ― We appreciate powerVenus in fleursDragvandil Dream Fortress


Lethian Dreams

Doom metal atmosphérique - France


Après un premier album très (trop) Draconian-esque en 2009, Lethian Dreams abandonne sa voix masculine growlée et ne laisse dans ses albums que la voix féminine éthérée - un choix qui confère au reste de la discographie du groupe une texture particulière.


 

Qu'il soit teinté de black metal comme dans Red Silence Lodge ou qu'il soit d'une douceur feutrée comme dans leur album le plus récent, A Shadow of Memories, Lethian Dreams livre un doom metal atmosphérique et éthéré hors norme. Au fond, la musique de Lethian Dreams peut sembler relativement simple, mais c'est justement là son charme. Ornée d'une voix de sirène des ténèbres qui récite des paroles presque indiscernables, Lethian Dreams semble particulièrement sincère dans sa démarche et créé des paysages sonores délicats et intimes, d'une mélancolie et d'une vulnérabilité bien plus humaine qu'artistique.

À écouter également : Elusive ― Tidal ― Dust ― Satyrs

Pour fans de : Draconian, Theatre of Tragedy


Florence + The Machine

Indie/baroque pop-rock symphonique - USA

DÉCOUVERTES MUSICALES - 2020

MES DÉCOUVERTES MUSICALES 

2020


2020, ah, 2020... Une année exceptionnellement tourmentée et fatigante, pour moi comme pour une sacré partie de la population mondiale. Une année qui restera gravée dans les mémoires.... Mais s'il y a bien une chose que l'apocalypse générale qu'a été 2020 n'a pas pu m'enlever, c'est mes découvertes musicales !

Sans plus attendre, je vous propose de vous plonger dans cette cinquième édition de cette tradition annuelle du blog, et de partir à la (re)découverte des nouveaux artistes qui m'ont marqué tout au long de l'année...

Un petit spoiler : Finlande.


Je m'étends beaucoup sur la première découverte - vous comprendrez pourquoi en lisant - mais, promis, la suite est bien plus courte.

Pour une navigation plus simple, n'hésitez pas à utiliser ces raccourcis :
Découvertes majeures  Coups de coeur  Albums de l'année

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DÉCOUVERTES MAJEURES

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POETS OF THE FALL
Rock alternatif - Finlande

Contrairement à mon copain, je n'ai jamais eu de période rock avant de découvrir le metal. Le rock m'a toujours ennuyé. Alors en voilà une, de surprise ! Surprise qui découle d'une autre surprise elle-même, puisque j'ai découvert Poets of the Fall grâce aux jeux Quantum Break et Alan Wake, auxquels je ne m'attendais pas à jouer.

Étant donc devenue fan de ces jeux (et du studio Remedy dans son ensemble, qui a une étroite relation avec Poets), j'ai eu envie d'en savoir plus sur ce groupe.

Au tout début, je n'ai pas vraiment accroché. Bien sûr j'adore les chansons que l'on retrouve dans les jeux, mais il y a tout le contexte des jeux qui va avec. Les premières chansons hors-jeu que j'ai écoutées ne m'ont pas vraiment parlé. Dites-vous que j'ai zappé au bout de quelques secondes la première chanson de leur dernier album tant je ne l'ai directement pas aimée...

Mais j'avais quand même envie de les découvrir plus en détail. Eh bien, j'ai eu raison de le faire, car peu après, le charme a opéré, et je me suis retrouvée totalement scotchée...

DÉCOUVERTES MUSICALES - 2019

MES DÉCOUVERTES MUSICALES 
2019



Comme la tradition de ce blog le veut, nous revoilà pour la quatrième édition de mes découvertes musicales annuelles !

Cette année a été plus calme que la précédente - vous verrez que la liste des découvertes de 2019 est bien plus courte que celle de l'année dernière. Cependant, cela ne veut pas dire que ces découvertes n'en valent pas la peine, au contraire... Comme le disait un ancien prof, less is more

Armez-vous d'une tasse de thé et de cinq minutes de temps libre, et partez à la découverte de mes découvertes musicales de cette année, du goth au metal en passant par des surprises hors-sujet et complètement inattendues !

Avec un p'tit bonus à la fin de ces découvertes...


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LANA DEL REY

Avant de réellement la découvrir, je ne savais de Lana que le fait qu'elle était derrière Summertime Sadness, cette chanson qui me tapait sur le système à force de l'entendre dans chaque magasin. Et puis, en bonne fan de DiCaprio, j'ai vu The Great Gatsby. À un moment, ils y passent la chanson Young & Beautiful. J'ai trouvé la chanson superbe, et elle était utilisée dans une scène touchante... et puis j'ai appris que c'était du Lana del Rey. Je me suis dis que j'allais donner une seconde chance à Summertime Sadness, alors je l'ai écoutée de mon plein gré. Puis j'ai fait de même avec Video Games, et c'est Born to Die qui a été le déclic qui m'a fait comprendre que j'aimais Lana. De là, j'ai découvert White Mustang, dont je ne peux me lasser...



Lana Del Rey, c'est aux premiers abords de la pop conventionnelle, mais c'est en réalité très, très loin d'être le cas. Elle mélange de nombreux genres musicaux (trip hop, pop baroque, dream et indie pop, pop et rock psychédélique, desert rock...) et parvient à créer un univers musical qui lui est totalement propre. Elle n'hésite pas non plus à faire des chansons de 6 voire de 10 minutes, à faire des concept albums ou à varier les techniques vocales.

Lana Del Rey n'est jamais tout à fait la même, mais jamais tout à fait différente. Tous ses albums sont uniques, au point d'être vraiment différents les uns des autres. Pourtant, ils forment un tout harmonieux et cohérent, car Lana a réussi à instaurer tout au long de sa discographie une atmosphère et un style qui sont reconnaissables entre mille tant ils sont uniques.


Lana Del Rey, c'est un verre de vin à la main et une lumière tamisée. C'est le glamour. C'est la plage. C'est la poésie. C'est les longs trajets en voiture. C'est la rêverie, le voyage, la nostalgie, l'inconnu. C'est être high, mais c'est aussi être au naturel. C'est à la fois le bonheur et la mélancolie.

Lana est une reine, ni plus ni moins.




[Mise à jour 2024 : c'est après 5 ans de passion que je viens de voir Lana sur scène, et que dire ? c'était profondément magique et sublime sur tous les plans. Aujourd'hui j'aurais écris cette présentation différemment, mais mon engouement, lui, est sans conteste resté le même.]



MASS HYSTERIA
Metal industriel - France

Dans la famille des groupes que je connaissais de nom depuis des années, je demande Mass Hysteria ! Je les ai découverts via un teaser du Hellfest (alors que je ne m'intéresse pas du tout à ce festival), et j'ai tout de suite été intriguée par leur aura, leur énergie. D'autant plus qu'ils sont français ! Je suis allée les écouter, et ça a été le coup de foudre instantané.

Il y a certains albums que je n'aime pas trop et que j'écoute rarement, principalement à cause du fait que leur sonorité est très légère. Mais les albums Contraddiction, Failles, L'Armée des Ombres, Matière Noire et Maniac sorti en 2018 sont des tueries !

Politisé mais pas trop, Mass Hysteria propose un metal industriel énergique, le tout avec des paroles uniquement en français. 
Entre engagement social et pensées personnelles, les paroles de Mass Hysteria sont souvent de la poésie (moderne, certes), et ces gars n'hésitent pas à user de beaucoup de jeux de mots, homophones, figures de style et tournures littéraires.

Cette pochette est l'une des plus belles que j'ai pu connaître, sérieux !

J'ai toujours pensé que la langue française sied très mal au metal. Mais Mass ont trouvé la clé magique qui fait que ça fonctionne à merveille.

Découverts en janvier, j'ai tellement adoré MH que, au lieu d'attendre leur concert de décembre à Paris, j'ai décidé d'aller les voir à Reims en mars ! Et c'était un concert pour le moins inoubliable... en témoignent la setlist accrochée fièrement à mon mur, setlist obtenue... en étant montée sur scène. Parce qu'en plus d'être des musiciens géniaux, les gars de Mass Hysteria sont des êtres humains géniaux ! Et sur scène, leur musique regorge encore plus d'une énergie positive à bloc comme on en voit rarement !

Leurs chansons sont toutes uniques, alors je suis désolée, il m'est très difficile de faire une liste de recommandations qui soit courte...

Pour fans de : Rammstein

MICHAEL MALARKEY

Folk rock, indie - USA

Après Gareth David-Llyod, acteur de Ianto dans Torchwood / Doctor Who qui s'est révélé être la voix métalleuse de Blue Gillespie, c'est Michael Malarkey que je découvre, début novembre, via son rôle d'Enzo dans The Vampire Diaries...

DÉCOUVERTES MUSICALES - 2018

MES DÉCOUVERTES MUSICALES 
2018


Mes découvertes musicales sont de retour pour la troisième année consécutive ! Avec la création d'une catégorie "coups de cœur", pour les découvertes sur lesquelles je n'ai pas forcément beaucoup de choses à dire, des découvertes un peu moins importantes mais qui m'ont quand même marquées et qui méritent largement leur place ici ! Même si, parfois, le voile qui sépare grandes découvertes et coup de cœurs est très mince...

Cette année, posez-vous avec un bon thé, parce que vous risquez de passer une bonne dizaine de minutes avec moi !



BLUE GILLESPIE


Découverts au tout début de l'année, Blue Gillespie est un groupe gallois de metal progressif (séparé depuis 2013) que j'ai tout de suite considéré comme ma première découverte importante de l'année.

Je suis tombée sur ce groupe tout simplement grâce à une recherche sur Gareth David-Llyod, acteur qui joue le personnage de Ianto Jones dans la série Torchwood, spin off de Doctor Who où il apparaît également le temps d'un épisode. Quand j'ai découvert que ce bout d'chou était vocaliste d'un groupe de metal, j'ai tout de suite sauté dessus... et je crois honnêtement que c'est la meilleure décision que j'ai pu prendre cette année !

J'ai découvert le groupe avec Sugarglass, et je me suis dis, ouah, c'est génial ! Mais les paroles ne sont pas forcément dans mon genre... Puis j'ai écouté quelques autres pistes au hasard. Et là, ça a été la révélation.


DÉCOUVERTES MUSICALES - 2017

Après une première édition l'an dernier, je suis de retour pour vous présenter les artistes musicaux que j'ai découvert tout au long de l'année !

J'en profite pour vous prévenir que j'ai pas mal mis à jour ma liste de groupes gothiques ! ;)


MES DÉCOUVERTES MUSICALES 
2017


AMON AMARTH


Voilà un groupe que je connais depuis bien des années de nom (forcément, j'ai envie de dire !) et qui s'est révélé être un énorme coup de cœur, au point de se hisser rapidement dans mes groupes de metal réellement favoris !

Amon Amarth est un groupe suédois de death metal mélodique fondé en 1992. Les thèmes évoqués tournent autour de la mythologie scandinave, de la spiritualité nordique, des vikings, des guerres de religions, de l’oppression etc sans pour autant être du viking metal.

Mon coup de foudre est parti de Guardians of Asgaard et s'est étendu à As Loke FallsGods of War AriseWar of the Gods, et à fondamentalement toute leur discographie !

Under The Northern Star est vite devenue une de mes chansons préférées...



Amon Amarth manient le melodeath à la perfection. Des mélodies sombres, parfois mélancoliques et émotionnelles, parfois joyeuses et entraînantes, parfois totalement épiques, créant ainsi une panoplie et une variété musicale que je ne retrouve pas forcément ailleurs.

Leurs paroles sont toujours très bien écrites, voire parfois emplies de vérités historiques et de messages qui me touchent personnellement, notamment à propos de la liberté de pensée ou de religion, comme par exemple dans Thousand Years of Oppression ou dans Slaves of Fear.




Amon Amarth a rapidement prit une place très importante dans ma vie, et les voir en concert est un objectif absolu !

Edit novembre 2019 : objectif atteint ! et pfiou, c'était mémorable...


JULIEN DORÉ



Si on m'avait dit que j'allais un jour parler de Julien Doré sur mon blog.

DÉCOUVERTES MUSICALES - 2016

On m'a posé la question sur Ask, et j'ai trouvé ça pertinent, donc j'en fais un article ici, et compte même instaurer ceci en tant que tradition annuelle ! Car chacune de mes années est remplie de découvertes musicales, voici celles qui m'ont le plus marquées en 2016 !


MES DÉCOUVERTES MUSICALES 2016


WARDRUNA

J'écoutais du pagan folk depuis des années déjà, mais les norvégiens de Wardruna m'ont totalement bouleversé. Plus qu'un révélation musicale, il s'agit d'une révélation spirituelle et d'un renouveau dans ma vie. Le concert du 18 novembre a été d'une puissance extrême et indicible.

Leur musique est envoûtante, propice à la méditation, dans une ambiance complètement spirituelle pour certaines chansons, ou dans une ambiance païenne traditionnelle pour d'autres. Grâce à Wardruna j'ai découvert des groupes de folk comme Fejd, Faun, Forseti, Garmarna, et quelques groupes de folkmetal aussi. Mais même j'ai beau adorer danser, pogoter ou headbanger sur tout ceci, c'est bien Wardruna qui m'a changée.




Il est très difficile de ne recommander qu'une seule chanson de Wardruna tant elles sont toutes différentes. Du coup, je vous recommande aussi les sublimissimes Helvegen et Raido qui sont à couper le souffle, mais aussi Fehu, Ehwar ou Solringen pour le côté folk festif. Et, puisque c'est le but de cette chanson et que c'est parfaitement réussi, Runaljod est une belle combinaison de tous les aspects musicaux de Wardruna !

Edit décembre 2017 : J'ai revu Wardruna en concert presque un an après, le 14 octobre 2017. Totalement magiques et puissants sur scène, et adorables pendant les dédicaces, Wardruna ont toujours cette énorme place dans ma vie !

Edit décembre 2018 : J'ai ma place pour mon troisième round en novembre 2019, et en janvier, je vais voir Einar en duo avec Ivar Bjornson sur Skuggsja/Hugsja ! Que du bonheur !


SHE PAST AWAY

J'écoute de la musique gothique en tout genre depuis littéralement toujours, mais She Past Away a été une des plus grandes révélations de 2016. Uniques en leur genre, tant dans l'instru que dans l'ambiance et le chant, j'ai super hâte pour le concert du 22 septembre ! Si Wardruna et tout le reste ont ajouté le vieux norrois, norvégien, suédois, finlandais, danois, hongrois dans les langues que j'écoute, She Past Away ont ajouté le turc ! Et je ne pensais pas écouter de la musique turque un jour !