DÉCOUVERTES MUSICALES - 2020
MES DÉCOUVERTES MUSICALES
2020
2020, ah, 2020... Une année exceptionnellement tourmentée et fatigante, pour
moi comme pour une sacré partie de la population mondiale. Une année qui
restera gravée dans les mémoires.... Mais s'il y a bien une chose que
l'apocalypse générale qu'a été 2020 n'a pas pu m'enlever, c'est mes
découvertes musicales !
Sans plus attendre, je vous propose de vous plonger dans cette cinquième
édition de cette tradition annuelle du blog, et de partir à la
(re)découverte des nouveaux artistes qui m'ont marqué tout au long de
l'année...
Un petit spoiler : Finlande.
Je m'étends beaucoup sur la première découverte - vous comprendrez pourquoi
en lisant - mais, promis, la suite est bien plus courte.
Pour une navigation plus simple, n'hésitez pas à utiliser ces raccourcis :
Découvertes majeures ― Coups de coeur ― Albums de l'année
Découvertes majeures ― Coups de coeur ― Albums de l'année
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DÉCOUVERTES MAJEURES
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POETS OF THE FALL
Rock alternatif - Finlande
Rock alternatif - Finlande
Contrairement à mon copain, je n'ai jamais eu de période rock avant de
découvrir le metal. Le rock m'a toujours ennuyé. Alors en voilà une, de
surprise ! Surprise qui découle d'une autre surprise elle-même, puisque
j'ai découvert Poets of the Fall grâce aux jeux Quantum Break et Alan Wake, auxquels je ne m'attendais pas à jouer.
Étant donc devenue fan de ces jeux (et du studio Remedy dans son ensemble, qui a une étroite relation avec Poets), j'ai eu envie d'en savoir plus sur ce groupe.
Au tout début, je n'ai pas vraiment accroché. Bien sûr j'adore les chansons que l'on retrouve dans les jeux, mais il y a tout le contexte des jeux qui va avec. Les premières chansons hors-jeu que j'ai écoutées ne m'ont pas vraiment parlé. Dites-vous que j'ai zappé au bout de quelques secondes la première chanson de leur dernier album tant je ne l'ai directement pas aimée...
Mais j'avais quand même envie de les découvrir plus en détail. Eh bien, j'ai eu raison de le faire, car peu après, le charme a opéré, et je me suis retrouvée totalement scotchée...
Étant donc devenue fan de ces jeux (et du studio Remedy dans son ensemble, qui a une étroite relation avec Poets), j'ai eu envie d'en savoir plus sur ce groupe.
Au tout début, je n'ai pas vraiment accroché. Bien sûr j'adore les chansons que l'on retrouve dans les jeux, mais il y a tout le contexte des jeux qui va avec. Les premières chansons hors-jeu que j'ai écoutées ne m'ont pas vraiment parlé. Dites-vous que j'ai zappé au bout de quelques secondes la première chanson de leur dernier album tant je ne l'ai directement pas aimée...
Mais j'avais quand même envie de les découvrir plus en détail. Eh bien, j'ai eu raison de le faire, car peu après, le charme a opéré, et je me suis retrouvée totalement scotchée...
Poets of the Fall, c'est du rock alternatif, qui est parfois
symphonico-épique et parfois électronique, qui est parfois du alt-metal et
parfois du post-grunge, qui surfe parfois sur la synthwave et qui a
toujours un grand charme. De plus, le groupe a pour particularité de
toujours garder une balance, ou un contraste, dépendamment du point de
vue, entre chansons entraînantes et rythmées, chansons sombres et sérieuses et douces ballades.
Et c'est justement ce subtil mélange de genres et la grande diversité des nuances musicales qui fait que, pour une fois dans ma vie, la magie d'un groupe de rock a opéré. À cela on ajoute des textes dans un anglais terriblement poétique et une voix à tomber qui use souvent d'un angélique falsetto, avec une utilisation créative du synthé et une superbe mise en valeur de la basse, et voilà, le tour est joué, mon âme est volée. Sans même parler de leur univers visuel, tant dans les clips que sur scène, qui est d'une créativité sans failles.
Et c'est justement ce subtil mélange de genres et la grande diversité des nuances musicales qui fait que, pour une fois dans ma vie, la magie d'un groupe de rock a opéré. À cela on ajoute des textes dans un anglais terriblement poétique et une voix à tomber qui use souvent d'un angélique falsetto, avec une utilisation créative du synthé et une superbe mise en valeur de la basse, et voilà, le tour est joué, mon âme est volée. Sans même parler de leur univers visuel, tant dans les clips que sur scène, qui est d'une créativité sans failles.
Poets of the Fall sont inséparables des salles de concerts. C'est
une chose d'apprécier leur musique sur CD, mais une fois qu'on a regardé
une seule vidéo live, on se rend compte directement qu'une grande partie
de l'expérience de la musique du groupe, et du groupe en tant qu'êtres
humains, se fait en live.
Leur musique est tout aussi bonne, si ce
n'est meilleure, en live qu'en studio. La voix de Marko Saaresto est
incroyable en live, et la complicité entre le groupe et son public ainsi
qu'entre les six membres est à tomber ! Sur scène, l'énergie qui se dégage d'eux,
leur passion pour leur musique, l'amitié entre eux et leur bienveillance
envers leur public est d'une intensité phénoménale, et je pèse mes
mots...
Que ce soit la diversité musicale, la poésie des paroles,
l'immense créativité visuelle, Poets of the Fall est vraiment un groupe
qui porte son nom à merveille... même si ce n'est justement pas la signification pemière de leur nom. Et rien que ça : avoir un nom de groupe auquel on peut trouver trois significations différentes, rien que ça c'est beau.
Je crois que Poets of the Fall, soit on aime vraiment, soit on n'aime pas. Je n'ai jamais vu d'entre-deux, de gens qui disent qu'ils aiment vite fait. Il y a une réelle magie dans leur musique, qui touche individuellement et unit les gens et qui fait rester pour de bon ceux qui aiment. Je pense que si quelqu'un n'aime pas, c'est parce que ça ne le touche pas spécialement, et inversement, s'il aime, c'est que ça le touche véritablement. Je suis convaincue qu'il s'agit ici plus que d'appréciation musicale. J'ai vraiment l'impression que toute la passion et la pureté de ces musiciens se ressent dans leur musique, et soit on est assez empathique pour le ressentir, soit ça nous passe au-dessus. Enfin, ce n'est qu'une théorie, bien sûr, mais je pense que ça expliquerait beaucoup de choses à propos de ce groupe.
Alors, je vous comprendrai tout à fait si vous me disiez après une ou deux chansons que vous ne voyez pas en quoi leur musique est intéressante. Mais, comme moi, donnez-leur une chance, et peut-être en ferez-vous partie à votre tour, de ces gens qui sont venus... et restés à vie.
Je crois que Poets of the Fall, soit on aime vraiment, soit on n'aime pas. Je n'ai jamais vu d'entre-deux, de gens qui disent qu'ils aiment vite fait. Il y a une réelle magie dans leur musique, qui touche individuellement et unit les gens et qui fait rester pour de bon ceux qui aiment. Je pense que si quelqu'un n'aime pas, c'est parce que ça ne le touche pas spécialement, et inversement, s'il aime, c'est que ça le touche véritablement. Je suis convaincue qu'il s'agit ici plus que d'appréciation musicale. J'ai vraiment l'impression que toute la passion et la pureté de ces musiciens se ressent dans leur musique, et soit on est assez empathique pour le ressentir, soit ça nous passe au-dessus. Enfin, ce n'est qu'une théorie, bien sûr, mais je pense que ça expliquerait beaucoup de choses à propos de ce groupe.
Alors, je vous comprendrai tout à fait si vous me disiez après une ou deux chansons que vous ne voyez pas en quoi leur musique est intéressante. Mais, comme moi, donnez-leur une chance, et peut-être en ferez-vous partie à votre tour, de ces gens qui sont venus... et restés à vie.
Et puis, on fait face à un de ces rares groupes dont chacun de leur huit albums sont très différents les uns des autres, et je n'arrive absolument pas à choisir un préféré - ce qui encore une fois témoigne à la fois de leur créativité et d'à quel point ils m'ont scotchée.
Bref, vous l'aurez compris : s'il y a bien une très grande découverte musicale cette année, c'est bien Poets of the Fall...
À écouter également : Drama for Life ― Given & Denied ― Passion Colors Everything ― Cradled in Love ― Temple of Thought ― The Labyrinth ― Angel ― All The Way / 4U ― Nothing Stays the Same ― Sleep ― Illusion & Dream ― Rogue ― Daze ― Lift ― Once Upon a Playground Rainy ― The Ultimate Fling ― Smoke and Mirrors ― Signs of Life ― Kamikaze Love
Partir avec moi (version française de Sweet Escape, eh oui !)
Et puisque j'ai dis que l'expérience POTF est indissociable de la scène, voici quelques-unes de mes vidéos live préférées (en HD, promis) : Carnival of Rust ― Rogue + Choice Millionnaire ― Standstill + Illusion & Dream ― Lift ― The Labyrinth ― Sleep ― The Sweet Escape
Parenthèse personnelle :
SWALLOW THE SUN
Doom metal - Finlande
Un beau jour, je me suis dis, tiens, et si j'allais voir le wiki des
groupes de metal finlandais et que j'allais découvrir ceux que je connais
déjà de nom ? Et c'est ainsi qu'est né mon amour pour un groupe en
particulier...
Swallow the Sun, c'est du doom tout ce qu'il y a de plus beau. C'est
sombre, parfois pesant, parfois doux, et toujours mélancolique. Entre chant clair, growl et scream, c'est mélodique, c'est planant, c'est
raffiné, ça plonge dans une autre dimension. Swallow the Sun, c'est d'une
beauté sans nom.
Je suis complètement heureuse d'avoir donné une chance à ce groupe que je
connaissais de nom depuis des années, car c'est très rapidement qu'ils se
sont hissés dans mes groupes de doom préférés... J'ai rarement écouté un
metal aussi beau, et pourtant j'ai une décennie d'expérience
derrière moi. Ils ont d'ailleurs quelque chose en plus face à mes autres
groupes de doom, qui est certainement dû, entre autres, aux nombreux
passages très calmes et atmosphériques et aux chansons bordant sur le
funeral doom.
Swallow the Sun parlent à mon âme à un niveau très profond, ils me retournent très littéralement le ventre, et je pense
pouvoir dire qu'ils sont le croisement entre mon amour de la brutalité du
metal, mon amour du raffinement littéraire et mon amour de l'esthétique sombre du gothique.
Point de simple petit coup de coeur ici, Swallow the Sun ont avalé mon
coeur comme ils avalent le soleil.
À écouter également : Firelights
― Upon the water ― Lights on the lake ― The Giant
― Labyrinth of London ― Weight of the Dead
― Crimson Crown ― The Gathering of the Black Moths
―
Never Left
―
Lost & Catatonic
Pour fans de : Draconian, Aeonian Sorrow
BJÖRK
Indie - Islande
Björk est un alien. Une reine alien. La reine des aliens. Voilà. C'est
tout ce que j'ai à dire.
Le pire c'est que je suis sérieuse en disant ça ! Si vous la connaissez
déjà vous ne pouvez qu'être d'accord. Et si jamais vous ne la connaissez
pas encore, je vais tenter de vous la présenter en quelques mots...
Björk est une artiste islandaise qui a son style musical à part entière.
Elle a une voix à la fois puissante et particulière, et un univers
créatif au point où il n'en existe pas deux comme ça.
Il n'existe pas deux Björk tout court. Musique électronique, pop, punk,
jazz, trip hop, Björk s'approprie de très nombreuses influences
musicales et crée son propre genre, dans une approche artistique et
expérimentale. En plus de toute ça, elle a un album a capella, un album inspiré par les phénomènes naturels, qui a été composé sur iPad... niveau avant-garde, elle ne se prive de rien !
C'est à la toute fin de l'année dernière que je suis totalement tombée
sous le charme bizarre et incompréhensible de Björk. Je suis fascinée à
la fois par sa musique aux sonorités totalement uniques, son univers
surréalistement poétique et sa personnalité terriblement décalée et
attendrissante.
Avant de la découvrir, Björk m'évoquait ces vagues souvenirs d'affiches
dans le métro et de pubs à la télé que je trouvais si bizarres qu'elles
en étaient repoussantes. Je ne sais même plus comment j'en suis venue à
m'y intéresser d'un coup - mais je ne regrette pas une seule seconde.
Björk est une alien, et une seule écoute vaudra de très loin ce que
j'écris !
À écouter également : Unravel ― Joga ― Possibly Maybe ― Violently Happy ― There's more to life than this ― Where is the line ― Pluto ― Aurora ― Thunderbolt
CIGARETTES AFTER SEX
Indie pop - USA
Après un long moment à être intriguée par leurs pochettes minimalistes
et sombres à chacun de mes passages à la Fnac, c'est nul autre que
David Tennant qui m'a motivée à enfin écouter Cigarettes After Sex. Et
que dire ? Coup de foudre instantané.
Indie pop qui ne ressemble à rien d'autre que j'écoute, Cigarettes
After Sex est une collection de chansons planantes, à propos d'amour
et de sexualité, chantées par une voix délicieusement androgyne. C'est
le seul groupe que je connais que je peux qualifier de "soft". Pas au
sens strictement musical, mais au sens de l'ambiance dans son
entièreté, une ambiance douce, suave, teintée d'une touchante
mélancolie. Des mots du chanteur, les chansons de Cigarettes After Sex
sont des "ballades romantiques brumeuses, débauchées et douces", et je
ne peux qu'approuver ce descriptif.
Cigarettes After Sex, c'est un monde en noir et blanc dans lequel on a
continuellement envie de se noyer...
À écouter également : Kiss it off me
― John Wayne
―
Hentai
―
You're all I want ―
Flash ―
I'm a firefighter
LIGHT FIELD REVERIE
Metal progressif mélodique, doom metal atmosphérique - Suède
Une découverte qui n'en est pas totalement une, puisqu'il s'agit du nouveau projet de Heike Langhans, que je connais très bien à travers Draconian et ISON, deux groupes qui font partie de mes groupes préférés de tous les temps. Formé avec deux musiciens de Sojourner en plein confinement afin de faire vivre la beauté qui fascine ses musiciens, Light Field Reverie est un subtil mélange des univers de Heike. On reconnaît la touche doom metal de Draconian et l'ambiance éthérée et cosmique d'ISON, le tout dans une approche de metal progressif et atmosphérique ainsi que shoegaze, inspiré çà et là par le goth rock ou la darkwave.
Quelle ne fût pas ma surprise en voyant leur chanson The Oldest House, qui est un hommage entier à Control, jeu qui a marqué mon année, et la leur aussi, il semblerait. L'album, sorti le 20 novembre, est à mi-chemin entre hommage culturel et création musicale très personnelle. En tous cas, si Light Field Reverie voulaient me plonger dans une rêverie, pour ma part, c'est plus que réussi. Je trouve cet album complètement addictif, c'est même d'ailleurs rare que j'écoute autant de fois un album dès sa sortie... Ne serait-il pas, en fait, directement devenu un de mes albums préférés de tous les temps ?
Pour fans de : Remina
KAUNIS KUOLEMATON
Death/doom metal mélodique - Finlande
Kaunis Kuolematon - Le Sublime Immortel, dans leur langue
natale - font du death metal mélodique mélancolique, tirant ici et là
sur le doom, tout en ajoutant des éléments électroniques, sans trop en
faire non plus. Ce subtil mélange des genres vient sublimer les
mélodies et confèrent au groupe une sonorité qui les distinguent des
nombreux autres groupes du genre. Deux vocalistes se partagent du
growl, du scream et du chant clair, le tout en finnois, ce qui ne fait
qu'accentuer le côté mélodique très prononcé du groupe. J'ai pu
assister à la sortie de leur dernier album, qui est mon préféré...
Un de ces deux clips a été tourné à Paris... je vous laisse découvrir lequel ;)
Pour fans de : Swallow the Sun, Aeonian Sorrow
VERMILIA
Black metal atmosphérique - Finlande
Découverte à l'occasion de sa venue au Cernunnos Pagan Fest de cette
année, mes réactions à l'écoute étaient que la musique de Vermilia est
très belle, mais d'une part pas exactement dans l'ambiance d'un
Cernunnos, et d'autre part pas exactement bien mixée, noyant un peu la
voix de sa chanteuse. Au final, je garde un superbe souvenir de son
concert, qui d'ailleurs était le premier de sa vie. Je ne suis
cependant pas retournée à sa musique depuis le concert en février, et
c'est un peu par hasard qu'en octobre je suis retombée sur elle, et
que j'ai réalisé qu'elle est finlandaise ! Ma descente aux enfers de
ce fameux pays étant déjà bien enclenchée, je n'ai pu résister de me
replonger dans ses morceaux...
Vermilia, c'est une femme qui est l'unique auteure de sa musique.
Alternant entre growl superbement maîtrisé et chant clair hypnotisant,
Vermilia propose un black metal atmosphérique tirant sur le doom et
inspiré par la nature et le paganisme. Les guitares sont plutôt simple
mais au combien efficaces. Mélodique à souhaits, avec des touches de
piano, de synthé ou de violon ici et là. Le tout chanté dans sa langue
natale, ce qui ne fait qu'accentuer la célèbre mélancolie finlandaise.
Et le meilleur dans tous ça, c'est que son dernier EP en date est
mieux mixé que le précédent. Que du bon ! Il ne suffit plus que de se
laisser porter par l'atmosphère créée par Vermilia...
Pour fans de : Sojourner, Saor
FINSTERFORST
Folkmetal - Allemagne
Bienvenue dans les contrées de la Forêt Noire allemande. Finsterforst, c'est
du folkmetal, mais on est loin du folkmetal festif de Grimner - ici, la
musique est épique et sérieuse, avec des cuivres, des accordéons et des
choeurs, et des pistes qui peuvent aller jusqu'à la demi-heure.
J'ai eu le grand plaisir de les voir sur scène au début de l'année, dans un
concert intense et tout ce qu'il y a de plus parfait. En plus du thème évident de la nature (folkmetal oblige), Finsterforst aiment explorer la
philosophie et la sociologie. Le résultat est totalement prenant, même si je
ne parle presque pas un mot d'allemand. Leur musique est épique à souhaits sans être clichée,
et parfois même touchante, grâce à son aspect mélodique très prononcé.
MOONSORROW
Black/folkmetal - Finlande
Loin de moi l'envie de dire qu'ils sont identiques, car ce serait bien
faux, mais par leur relative similarité musicale et par le fait que je les ai
découvert peu après, Moonsorrow sont mes Finsterforst finlandais. Un
black metal orienté folk, entièrement en finnois, dans des chansons
longues, sombres et terriblement entraînantes. Entre chant black et
chœurs évoquant d'épiques batailles, Moonsorrow font un folkmetal épique
sans tomber dans le cliché et c'est tout simplement parfait.
STAM1NA
Metal progressif - Finlande
Stam1na (pour lesquels le 1 est un i, au cas où) c'est du thrash / prog
rapide et énervé, quoiqu'ils savent être très mélodiques aussi, le tout
chanté dans leur langue natale. Franchement, je n'ai rien d'autre à dire
: j'adore vraiment leur musique, tout simplement, même si c'est tellement rentre-dedans que ce n'est pas pour une écoute quotidienne.
FORNDOM
Pagan folk - Suède
Pagan folk - Suède
Forndom, c'est du pagan folk très atmosphérique, tout en suédois - quand
ce n'est pas instrumental. C'est à la fois planant et spirituel. Si
Wardruna sont le côté mélodique du pagan folk et que Heilung en sont le
côté primitif, Forndom est superbe ajout à cet univers, qui en devient
le côté atmosphérique.
À écouter également : Yggdrasil
―
Hel, jag vet mig väntar
―
Svitjod
―
Resan ― När alvkungens rike faller samman
Pour fans de : Heilung, Wardruna, Tenhi
ACID TECHNO
Au tout début de l'année j'ai découvert tout un nouveau genre musical,
l'acid techno. J'ai toujours été attirée par la musique électronique.
Quand j'étais petite, j'étais super fan de handsup, et avec
l'adolescence j'ai découvert l'aggrotech, dit "dark electro", mais mes
goûts s'arrêtaient là. J'ai toujours été révulsée par l'electro et la
techno dans leur sonorité mainstream, alors quelle joie de découvrir
l'acid techno ! Des sonorités étranges et envoûtantes, qui donnent envie
de danser sans ressembler pour autant à de la techno classique. Une
sonorité justement acide, dont l'aspect répétitif est hypnotisant. Et bah j'adore.
Pour le coup, aucun artiste en particulier : il s'agit d'un genre que
j'écoute en playlist et je fonctionne par piste préférée et non par
artiste.
Je vous propose donc ma propre playlist Spotify (avec, bien sûr quelques liens YouTube pour ceux d'entre vous qui n'utilise pas Spotify)
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COUPS DE COEUR
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Cinema Strange || Deathrock, post-punk || USA
Je n'ai accroché qu'à leur premier album, trouvant les deux autres
sans aucun charme. Mais ce premier opus, qu'est-ce qu'il envoie ! Cette
voix androgyne nous propulse tout droit dans les meilleures soirées
goth...
10 000 Russos || Post-punk || Portugal
Du post-punk volontairement très répétitif pour un résultat
hypnotisant, tout en étant rythmé et dansant - un très grand coup de coeur pour moi...
Rue Oberkampf || Minimal synth, minimal EBM, coldwave || Allemagne
Aurais-je trouvé le chaînon manquant entre Peine Perdue et
Potochkine ? Ce groupe allemand dont la moitié des paroles sont en
français propose un subtil mélange de genres qui m'a tout de suite
séduite. Je me retrouve propulsée dans mes soirées
goth...
Molchat Doma || Post-punk, coldwave || Biélorussie
À la fois rythmé et mélancolique, résolument 80's, Molchat Doma
sont une superbe découverte en ces temps où danser en boîte goth
n'est qu'un lointain souvenir. J'aurais aimé qu'ils soient moins
répétitifs dans leur style global, mais ce n'est pas si
grave - on apprécie beaucoup quand même, surtout quand les groupes de langues slaves ne courent pas les rues de nos playlists.
Tenhi || Folk || Finlande
Du folk très doux et reposant voire méditatif, et qui fait
voyager à souhaits...
Camille O'Sullivan || Cabaret, folk || Irlande
Alliant reprises et album personnel, cette madame s'illustre par
la passion qu'elle met dans son interprétation, qui regorge de
poésie, d'humour et d'énergie, autrement dit, de charme. Avec son
indéniable talent pour la narration, cela donne une ambiance très
théâtrale, et on se retrouve transportés dans un cabaret ou un
café-théâtre irlandais en un clin d'oeil...
Turmion Kätilöt || Metal industriel, electro || Finlande
Imaginez Rammstein en finlandais et en moins sérieux, en encore
plus electro dansant. Avec Les Sages-Femmes de la Destuction (oui oui) ça bouge, c'est fun et c'est super cool, tout
en étant assez grotesque dans l'imagerie. Pas de prise de tête,
on s'enjaille !
Kadotettu || Black metal atmosphérique || Finlande
Du black metal finlandais qui semble totalement inconnu au
bataillon. Leur description Facebook dit que c'est "une fusion
entre le funeral doom, le black metal, le dark ambient, la
musique électronique... Intense et furieux, serein et beau". Et
je suis totalement d'accord.
Kuolemanlaakso || Death-doom metal || Finlande
Le guitariste et le vocaliste de Swallow the Sun se réunissent dans un autre projet. La Vallée de la Mort dans leur langue natale est un groupe assez classique pour le genre mais ils sont plutôt entraînants et on sent la patte des artistes de Swallow the Sun.
Borknagar || Black metal progressif ||
Norvège
Une musique créative et entraînante, souvent plutôt
épique. Je ne suis pas exactement fan du vocal, mais l'ensemble est quand même vachement bien.
Décembre Noir || Death-doom metal mélodique ||
Allemagne
Un groupe plutôt classique pour le genre, mais j'aime, alors pourquoi
s'en priver !
Fontaines DC || Punk-rock || Irlande
Ca bouge beaucoup, dans une veine post-punk sans l'être totalement
puisque c'est du punk-rock, avec quelques titres plutôt
mélancoliques.
Jenni Vartiainen || Pop || Finlande
Je n'aime pas la pop dans son ensemble, alors mes découvertes pop
sont proches d'être inexistantes, c'est quelque chose que vous
pouvez facilement remarquer en vous promenant mon blog. En tous cas,
j'ai beaucoup accroché à quelques chansons de Jenni Vartiainen -
mais en contrepartie, il n'y a aucun album auquel j'accroche dans
son ensemble. Un coup de coeur sur quelques chansons, c'est rare,
mais ça peut m'arriver - et j'adore !
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ALBUMS DE L'ANNÉE
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L'année ne pouvait commencer mieux : c'est le 11 janvier que Michael
Malarkey a sorti Graveracer, son deuxième album. Et que dire
d'autre que c'est un bijou absolu ?
La balance entre chansons acoustiques et chansons plus travaillées est bien mieux gérée que sur Mongrels, le premier opus de Malarkey qui avait une dominance acoustique. Comme le veut sa personnalité et son univers, cet album est une balance entre ombre et lumière, entre légèreté et mélancolie. Et c'est si bien, si bien amené.
La balance entre chansons acoustiques et chansons plus travaillées est bien mieux gérée que sur Mongrels, le premier opus de Malarkey qui avait une dominance acoustique. Comme le veut sa personnalité et son univers, cet album est une balance entre ombre et lumière, entre légèreté et mélancolie. Et c'est si bien, si bien amené.
Tout l'album présente des paroles plus que jamais poétiques. Et cet album n'excelle pas que dans ses textes, puisqu'il présente de nombreuses innovations musicales, de nouvelles techniques vocales, des sonorités expérimentales.
Les chansons en elles-mêmes sont toutes complètement uniques et mémorables. Glamour, sombre, hypnotisant, narratif, relaxant, mélancolique, vulnérable, brutal, léger, touchant, lumineux, entraînant, rêveur, délicat sont les qualificatifs que j'ai utilisés dans une description chanson par chanson de cet album - une description que je vous ai au final épargnée tant elle était longue.
Graveracer est de très loin l'apogée de la carrière musicale de Michael Malarkey. Mon amour pour la discographie de Malarkey était un puits, c'est désormais un abysse. Les dieux savent que depuis sa sortie, j'ai eu le temps de l'écouter un nombre impressionnant de fois (alors que j'écris ces lignes... en mars). Et pourtant, chaque nouvelle écoute me fait tomber un peu plus amoureuse de cet incroyable artiste qu'est Michael. Comme lui-même le dit : I'm falling in love at seven miles per second, with you, again.
The Birthday Massacre - Diamonds
C'est fin mars que The Birthday Massacre ont sorti leur nouvel album, trois ans après leur superbe Under Your Spell.
Diamonds est un album que je qualifierait de chill. Il y a quelques coups de peps, notamment sur Run ou sur Flashback. Mais globalement, les chansons contiennent de nombreuses notes étendues, le chant de Chibi est plus calme que sur les précédents opus, l'atmosphère générale est à la rêverie, une atmosphère qui se termine sur l'excellent Parallel Worlds.
The Birthday Massacre ont toujours été un mystère pour moi : ils gardent sans cesse les mêmes éléments, et pourtant, leurs albums ne se ressemblent pas. Diamonds est une nouvelle preuve du mystérieux talent de ces canadiens, qui ne déçoit décidément jamais.
Soliloquium - Things we leave behind
En mars, Soliloquium ont sorti un album plutôt différent des deux
précédent. Things we leave behind est sombre, comme le veut son genre à savoir le doom metal, mais il est, quelque part, reposant... Plus que jamais,
Soliloquium donnent dans l'introspection. Un album parfait pour se
détendre voire s'endormir... ce qui n'est pas négatif, loin de là.
Sojourner - Premonitions
Sojourner - Premonitions
En dehors de quelques petits coups d'accélérateur, Premonitions est un album considérablement plus calme que ses deux prédécesseurs - mais c'est loin d'être négatif ! Cela se voit rien qu'au changement drastique dans l'esthétique de la pochette : Sojourner ont quitté les contrées rêveuses qu'ils ont habitées entre 2016 et 2018, pour déménager en 2020 dans une contrée bien plus sombre... à l'image de l'année en question. Prémonition, vous avez dit ?
Premonitions est une heure d'atmosphère sombre et mélancolique. Les solo, les longues notes, les répétitions, le synthé et le piano sont à l'honneur, dans une esthétique très Adrian von Ziegler-esque.
Chaque piste s'enchaîne parfaitement bien, et Talas, positionnée au milieu, sert de pause, pendant laquelle la voix de Chloe est à l'honneur - voix qui semble avoir quelque peu mûri depuis le dernier opus. Malheureusement, ladite Chloe a annoncé un peu plus tard dans l'année son départ de Sojourner. Mais elle aura laissé derrière elle trois magnifiques albums, dont ce dernier, dans lequel The Event Horizon est une parfaite conclusion - avec une dernière minute intensément sombre, pour mon plus grand plaisir.
Mon seul petit regret est de continuer de laisser les voix en retrait par rapport à l'instru - cependant, sur cet album, cela passe bien mieux, et on dirait au final un choix esthétique volontaire plutôt qu'un problème de mixage, ce qui est une conclusion qui n'a fait que se renforcer après de nombreuses écoutes. Cela contribue à l'ambiance de l'album, une ambiance résolument plus inspirée par le doom metal que les albums précédents.
Alice Nine - Nightless City Eden
Même si je me suis souvenue par la suite de l'amour du Japon pour les mini-albums, j'ai été surprise de voir que cet album fait seulement 29 minutes... mais ce n'est au final pas plus mal. Malgré sa pochette exceptionnellement jolie, Nightless City Eden est une déception.
Retourner à leur ancien nom et ancien logo, entièrement en japonais, était une promesse de retour aux sources métalleuses des années 2000. Le résultat est bien loin de celui que j'avais attendu, que ce soit suite à cette promesse ou venant du groupe tout court.
Il n'y a tout simplement rien à tirer de cet album. En dehors du très beau Tsumibito qui sonne comme une de leur vieilles ballades et du relativement bon Testament, dont l'utilisation d'instruments traditionnels était prometteur, cet album est vide. Où sont passées les sonorités metal, ou à la rigueur rock, que j'aime tant chez Alice Nine ? Il n'y a qu'ici de la pop vide d'âme et d'originalité. Le seul point réellement positif est la superbe utilisation de la basse, mais cela a toujours été une de leur caractéristique, on peut donc dire qu'ils ne fournissent ici que le minimum syndical.
Alice Nine - Wonderland with Black
Si cet EP sorti en novembre sauve le vide intersidéral du précédent, il n'est pas bon pour autant. Après une minute d'intro dubstep présente telle un cheveu sur la soupe qu'est ce mini-album, on se retrouve avec des pistes certes rock mais peu intéressantes. Les paroles me sont d'une banalité alarmante et une fois passé le plaisir d'entendre des guitares, j'ai été frappée par la répétition des chansons, qui sonnent d'ailleurs toutes très brouillon et surchargées. La voix de Shou qui m'est étonnamment désagréable n'aide pas non plus. Au milieu, une jolie ballade jolie avec un joli solo, mais tout comme le reste de cet opus, ça ne casse pas trois pattes à un canard, surtout au vu de la grande discographie du groupe. Après 15 ans dans le milieu, A9 semblent souffrir d'un double problème : la volonté d'innover mais le faire d'une façon terriblement maladroite et inintéressante, et la volonté de rester eux-mêmes, au risque de ne pas innover du tout et d'être inintéressants.
Si cet EP sorti en novembre sauve le vide intersidéral du précédent, il n'est pas bon pour autant. Après une minute d'intro dubstep présente telle un cheveu sur la soupe qu'est ce mini-album, on se retrouve avec des pistes certes rock mais peu intéressantes. Les paroles me sont d'une banalité alarmante et une fois passé le plaisir d'entendre des guitares, j'ai été frappée par la répétition des chansons, qui sonnent d'ailleurs toutes très brouillon et surchargées. La voix de Shou qui m'est étonnamment désagréable n'aide pas non plus. Au milieu, une jolie ballade jolie avec un joli solo, mais tout comme le reste de cet opus, ça ne casse pas trois pattes à un canard, surtout au vu de la grande discographie du groupe. Après 15 ans dans le milieu, A9 semblent souffrir d'un double problème : la volonté d'innover mais le faire d'une façon terriblement maladroite et inintéressante, et la volonté de rester eux-mêmes, au risque de ne pas innover du tout et d'être inintéressants.
Nytt Land - Cvlt
Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai entendu des guitares chez Nytt Land, et pire, de l'électronique ! Voilà des sonorités bien dépaysantes. Au début, j'ai été plutôt sceptique, dans le sens où c'est très beau mais cela ne correspond pas au groupe. Mais au final, les pistes s'enchaîne, dans ce superbe mélange entre atmosphérique et primitif, entre ancien et moderne, et cela colle au final parfaitement bien ! Nytt Land innovent, et le résultat est à la hauteur de mes attentes. Le tout dans une compilation de vieux norrois, russe et finnois. Malgré son titre d'un goût discutable, ce nouvel album continue d'imposer Nytt Land comme très bon groupe de pagan folk.
Lana del Rey - Violet Bent Backwards Over the Grass
C'est avec six mois de retard que Lana a publié ce nouvel album - mais
l'attente en valait le coup, de loin ! Violet Bent Backwards est
un album entre guillemets (ou entre circonflexes, si vous préférez), puisqu'il s'agit en réalité d'un audiobook de
poésie.
Violet Bent Backwards est une douce lecture poétique, qui peut
s'écouter en faisant très attention à ce qui se dit, comme elle peut
s'écouter en bruit de fond. La douce voix de Lana, accompagnée par une
musique minimaliste et lointaine, transporte dans une autre dimension.
La poésie, tantôt très rimée tantôt pas du tout, est d'une forme libre
et moderne, ancrée dans la vie personnelle, quotidienne et américaine de
son auteure. Que des choses qui d'habitude ne me plaisent pas. Pourtant,
cela sied si bien à Lana. Je n'ai absolument rien de négatif à dire à
propos de cet album-audiobook, j'ai été conquise dès les premiers
instants...
Julien Doré - aimée
Du vide intersidéral. Musicalement plat, lyriquement
inintéressant. L'humour et l'autodérision si caractéristiques de
Julien font plaisir, mais c'est tout. Autant je loue le sujet de
l'urgence écologique, autant ça reste un album vide. Ajoutez à cela le
fait que je n'aime pas les chiens et que déteste les chants d'enfants,
et ajoutez à cela des featurings désagréables, et voilà comment faire un
album qui ne me plaît pas du tout. Adieu la musique pleine de charme et
les textes poétiques, bienvenue à la musique plate et aux textes
triviaux et ininspirés que je ressens comme si n'importe qui pouvait
les écrire. Heureusement que j'ai compris qu'avec l’excentricité de
Julien, c'est pile ou face, donc je suis déçue mais pas surprise. Déçue
pour moi-même, mais pas déçue de lui spécifiquement. L'excentricité de
cet album réside dans son incroyable manque d'excentricité.
Eivør - Segl
Ce qui m'a frappée dès le départ, c'est la simplicité des paroles, au
point où elles étaient parfois prévisibles. Eivør m'a habituée à des
paroles plus travaillés que ça. Mais ce bémol est très vite rattrapé par
la production musicale phénoménale ! Plus que jamais, Eivør joue avec
l'informatique et créé des sonorités modernes et nouvelles. C'est à vrai
dire déstabilisant au départ, on se demande si l'album ne va pas tomber
dans dans la pop conventionnelle, mais on comprend vite que c'est très loin
d'être le cas. Point de revirement stylistique total, la reine nordique
nous régale de sa voix si caractéristique et parfois björkesque, en
particulier sur Let It Come. Elle nous régale également avec
un superbe duo avec Einar Selvik sur Stirdur Saknur, qui fait
ressortir ses célèbres vocalises primitives, et le tout donne un album
totalement prenant. Avec Segl, Eivør continue son évolution
plus expérimentale et électronique, un aspect déjà amorcé dans son
superbe album précédent - et cette évolution lui sied à merveille.
Lebanon Hanover - Sci-Fi Sky
Angel Face est une ballade très mignonne, mais je lui reproche
de casser le rythme et l'ambiance de l'album. Cependant, j'ai compris
la chose en continuant d'écouter : cette ballade sert de séparateur
entre deux parties bien distinctes de l'album, la première qui
ressemble à du Lebanon Hanover classique qui innove légèrement, et la
deuxième qui est beaucoup plus atmosphérique, expérimentale et
instrumentale. Une alliance plutôt innatendue ! Ceci dit, il s'agit d'un album plutôt cohérent, et mes coups de coeur sont The Last Thing, Living on the Edge et l'étrange Third Eye in Shanghai.
Selofan - Partners in Hell
Pour ce nouvel album, Selofan ont misé sur la mélancolie, contrastant
ainsi très fortement avec leur album d'il y a deux ans, le très dansant
Vitrioli. Partenaires en enfer, le duo grec offre ici
l'album le plus mélancolique de leur discographie, dans une approche
musicale résolument plus minimaliste que d'habitude. Il n'y a cependant
aucun doute qu'il s'agit bien de Selofan tant leur style si particulier
ressort sans aucun problème.
L'album est globalement lent et tristoune, en dehors des deux dernières
chansons. On a en effet Metallic Isolation, qui semble être
un clin d'oeil au Isolation de Joy Division et qui accélère
le rythme, et Auf Deiner Haut qui l'accélère encore
plus. Deux touches de vivacité, telles deux touches de lueur dans
cet album grandement inspiré par la crise sanitaire et le deuil. Mon seul regret, en
tant que fana des langues étrangères, est l'absence de chansons en grec.
Ca sera pour une prochaine fois ! En attendant, je me régale avec
Partners in Hell.
Clan of Xymox - Spider on the Wall
Pochette cachée car je suis très arachnophobe.
Xymox fait du Xymox : c'est très bon, mais je n'ai rien à dire dessus. C'est un groupe très fidèle à son style, peut-être un peu trop, mais ça fonctionne très bien. Les chansons s'enchaînent très bien et s'écoutent comme un seule piste. C'est très atmosphérique, borderline mélancolique. Une darkwave qui sonne peut-être plus new wave 80's que l'album précédent. En tous cas, c'est un album que je qualifierai de sympathique - je suis contente qu'il soit là, je l'apprécie beaucoup, mais ce n'est pas non plus une révolution. L'album précédent sorti il y a trois ans, Days of Black, m'est quand même sacrément plus mémorable.
Draconian - Under a Godless Veil
L'album que j'attendais le plus cette année ! Teasé depuis plus d'un an,
c'est dès le premier single que j'ai su que
Under a Godless Veil allait être spécial... et mon instinct ne
m'a pas déçue.
Cinq ans après leur puissant Sovran, Draconian proposent un album
totalement planant. Bien qu'il soit entièrement centré sur le thème du
gnosticisme, il n'est pas nécessaire de connaître le sujet pour
apprécier cet album. Au contraire, il est facile de s'imaginer ses
propres histoires face aux paroles mystérieuses racontant les vies de
protagonistes qui me sont inconnus. Musicalement, le doom ressort plus
que jamais, pour ce qui est à vue de nez l'album le plus lent de
Draconian. La sublime voix éthérée et onirique de Heike Langhans est
grandement mise en avant, les guitares sont lourdes et lentes et sans
les nombreux détours mélodiques et rapides l'album précédent, pour un
résultat à la fois planant et sombre, à l'image de l'exceptionnelle
beauté de la pochette.
En deux mois j'ai eu le temps d'écouter cet album un nombre incalculable de fois (et même avant sa sortie je ne faisais qu'écouter en boucle les singles) et plus je l'écoute, plus je l'aime. Cet album a sur moi un pouvoir phénoménal...
Draconian fait partie de ces groupes pour lesquels je n'arrive pas à
choisir d'album préféré. Peut-être que cela va changer avec
Under a Godless Veil... En tous cas, ils prouvent une nouvelle fois que j'ai bien raison de
les considérer, depuis une décennie entière, comme un de mes groupes
préférés de tous les temps...
--- STATS SPOTIFY ---
De mai à décembre (ma première année)
289 heures | 17 347 min
356 artistes | 1 831 titres
Artistes les plus écoutés :
1. Poets of the Fall
2. Swallow the Sun
3. Draconian
4. Light Field Reverie
5. Adrian von Ziegler
6. Kaunis Kuolematon
7. Stam1na
8. Forndom
9. Tenhi
10. Petri Alanko
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Et voilà pour cette année !
Comme chaque année, je vous invite à me dire si cet article vous a fait découvrir de nouveaux artistes, ou si j'ai justement découvert un artiste que vous aimez déjà. Je vous invite aussi à réfléchir à vos propres découvertes de l'année...
Prenez bien soin de vous en cette période de transition d'années,
Musicalement vôtre,
Nephelith
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superbe article ! J'ai passé un agréable voyage musical en écoutant chaque chansons au fil de ma lecture.
RépondreSupprimerMerci pour tout ce travail ♥
Contente que ça t'as plu !
Supprimerexcellente liste ! comme tu aimes bien la Finlande, voici mes petits préférés Hanging Garden, tu devrais aimer :
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=nXOD99klPUA
Merci beaucoup pour le compliment, et merci pour la suggestion ! C'est pas mal du tout en effet !
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