DÉCOUVERTES MUSICALES - 2020

MES DÉCOUVERTES MUSICALES 

2020


2020, ah, 2020... Une année exceptionnellement tourmentée et fatigante, pour moi comme pour une sacré partie de la population mondiale. Une année qui restera gravée dans les mémoires.... Mais s'il y a bien une chose que l'apocalypse générale qu'a été 2020 n'a pas pu m'enlever, c'est mes découvertes musicales !

Sans plus attendre, je vous propose de vous plonger dans cette cinquième édition de cette tradition annuelle du blog, et de partir à la (re)découverte des nouveaux artistes qui m'ont marqué tout au long de l'année...

Un petit spoiler : Finlande.


Je m'étends beaucoup sur la première découverte - vous comprendrez pourquoi en lisant - mais, promis, la suite est bien plus courte.

Pour une navigation plus simple, n'hésitez pas à utiliser ces raccourcis :
Découvertes majeures  Coups de coeur  Albums de l'année

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DÉCOUVERTES MAJEURES

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POETS OF THE FALL
Rock alternatif - Finlande

Contrairement à mon copain, je n'ai jamais eu de période rock avant de découvrir le metal. Le rock m'a toujours ennuyé. Alors en voilà une, de surprise ! Surprise qui découle d'une autre surprise elle-même, puisque j'ai découvert Poets of the Fall grâce aux jeux Quantum Break et Alan Wake, auxquels je ne m'attendais pas à jouer.

Étant donc devenue fan de ces jeux (et du studio Remedy dans son ensemble, qui a une étroite relation avec Poets), j'ai eu envie d'en savoir plus sur ce groupe.

Au tout début, je n'ai pas vraiment accroché. Bien sûr j'adore les chansons que l'on retrouve dans les jeux, mais il y a tout le contexte des jeux qui va avec. Les premières chansons hors-jeu que j'ai écoutées ne m'ont pas vraiment parlé. Dites-vous que j'ai zappé au bout de quelques secondes la première chanson de leur dernier album tant je ne l'ai directement pas aimée...

Mais j'avais quand même envie de les découvrir plus en détail. Eh bien, j'ai eu raison de le faire, car peu après, le charme a opéré, et je me suis retrouvée totalement scotchée...

Poets of the Fall, c'est du rock alternatif, qui est parfois symphonico-épique et parfois électronique, qui est parfois du alt-metal et parfois du post-grunge, qui surfe parfois sur la synthwave et qui a toujours un grand charme. De plus, le groupe a pour particularité de toujours garder une balance, ou un contraste, dépendamment du point de vue, entre chansons entraînantes et rythmées, chansons sombres et sérieuses et douces ballades.

Et c'est justement ce subtil mélange de genres et la grande diversité des nuances musicales qui fait que, pour une fois dans ma vie, la magie d'un groupe de rock a opéré. À cela on ajoute des textes dans un anglais terriblement poétique et une voix à tomber qui use souvent d'un angélique falsetto, avec une utilisation créative du synthé et une superbe mise en valeur de la basse, et voilà, le tour est joué, mon âme est volée. Sans même parler de leur univers visuel, tant dans les clips que sur scène, qui est d'une créativité sans failles.

 
Poets of the Fall sont inséparables des salles de concerts. C'est une chose d'apprécier leur musique sur CD, mais une fois qu'on a regardé une seule vidéo live, on se rend compte directement qu'une grande partie de l'expérience de la musique du groupe, et du groupe en tant qu'êtres humains, se fait en live.
Leur musique est tout aussi bonne, si ce n'est meilleure, en live qu'en studio. La voix de Marko Saaresto est incroyable en live, et la complicité entre le groupe et son public ainsi qu'entre les six membres est à tomber ! Sur scène, l'énergie qui se dégage d'eux, leur passion pour leur musique, l'amitié entre eux et leur bienveillance envers leur public est d'une intensité phénoménale, et je pèse mes mots...

Que ce soit la diversité musicale, la poésie des paroles, l'immense créativité visuelle, Poets of the Fall est vraiment un groupe qui porte son nom à merveille... même si ce n'est justement pas la signification pemière de leur nom. Et rien que ça : avoir un nom de groupe auquel on peut trouver trois significations différentes, rien que ça c'est beau.

Je crois que Poets of the Fall, soit on aime vraiment, soit on n'aime pas. Je n'ai jamais vu d'entre-deux, de gens qui disent qu'ils aiment vite fait. Il y a une réelle magie dans leur musique, qui touche individuellement et unit les gens et qui fait rester pour de bon ceux qui aiment. Je pense que si quelqu'un n'aime pas, c'est parce que ça ne le touche pas spécialement, et inversement, s'il aime, c'est que ça le touche véritablement. Je suis convaincue qu'il s'agit ici plus que d'appréciation musicale. J'ai vraiment l'impression que toute la passion et la pureté de ces musiciens se ressent dans leur musique, et soit on est assez empathique pour le ressentir, soit ça nous passe au-dessus. Enfin, ce n'est qu'une théorie, bien sûr, mais je pense que ça expliquerait beaucoup de choses à propos de ce groupe.

Alors, je vous comprendrai tout à fait si vous me disiez après une ou deux chansons que vous ne voyez pas en quoi leur musique est intéressante. Mais, comme moi, donnez-leur une chance, et peut-être en ferez-vous partie à votre tour, de ces gens qui sont venus... et restés à vie.

Et puis, on fait face à un de ces rares groupes dont chacun de leur huit albums sont très différents les uns des autres, et je n'arrive absolument pas à choisir un préféré - ce qui encore une fois témoigne à la fois de leur créativité et d'à quel point ils m'ont scotchée.

Bref, vous l'aurez compris : s'il y a bien une très grande découverte musicale cette année, c'est bien Poets of the Fall...

 

Partir avec moi (version française de Sweet Escape, eh oui !)

Et puisque j'ai dis que l'expérience POTF est indissociable de la scène, voici quelques-unes de mes vidéos live préférées (en HD, promis) : Carnival of Rust ― Rogue + Choice Millionnaire ― Standstill + Illusion & Dream ― Lift ― The Labyrinth ― Sleep ― The Sweet Escape  


Parenthèse personnelle :
Quelque chose de particulier avec eux aussi, c'est que d'habitude, je suis une grande fan des versions instrumentales et en parallèle je ne porte aucun intérêt aux versions acoustiques. Avec eux, c'est tout l'inverse ! Leurs versions instrumentales sont sympathiques à écouter en musique de fond, mais sans plus. Alors que leurs versions acoustiques sont complètement divines !

Poets of the Fall, c'est, pour une fois, plus qu'une aventure musicale. C'est une aventure humaine. Car en plus de "m'intéresser" à ces six incroyables musiciens et humains que sont Marko, Olli, Captain, Jaska, Jani et Jari, Poets of the Fall unissent. Je crois que c'est l'une des très rares fois que je me sens faire partie d'une fandom musicale. C'est comme si je faisais partie d'une grande famille qui regorge de bienveillance et de passion. Après des années à vivre ma musique dans mon coin, et après des années à ne rien ressentir pour les musiciens derrière la musique que j'écoute, tant l'appartenance à cette fandom que la familiarité que j'ai avec ces six gars fait un bien absolument phénoménal.

Au risque de rendre cette parenthèse encore plus personnelle qu'elle ne l'est déjà trop : Poets of the Fall m'ont apporté, sur le seul mois de juin, plus de sourires, de bonne humeur et de joie de vivre que je n'en ai ressenti les six mois précédents. Ça en dit long, je pense. Et en plus de ça, c'est le tout premier groupe qui m'inspire pour de la création artistique, tant dans la photographie que la poésie. Ça en dit long aussi...

Poets of the Fall, c'est un vent nouveau dans ma vie, une fraîcheur unique en son genre, et le début d'un nouveau chapitre, d'une très longue histoire d'amour et de vie.

These marks are a sign of something new I witnessed in my time, of something true, like the start of something fine...

May was a carnival of rust, but June was a revolution roulette. I stepped in the twilight theatre, and in there was a sign of life, hesitantly given to me by jealous gods. But it was a mere matter of seconds until clearview hit me, and it felt like a kiss. Under an ultraviolet speck of light, I found my temple of thought...

Kiitos paljon, boys. 

- parenthèse écrite le 12 juillet.


SWALLOW THE SUN
Doom metal - Finlande

Un beau jour, je me suis dis, tiens, et si j'allais voir le wiki des groupes de metal finlandais et que j'allais découvrir ceux que je connais déjà de nom ? Et c'est ainsi qu'est né mon amour pour un groupe en particulier...

Swallow the Sun, c'est du doom tout ce qu'il y a de plus beau. C'est sombre, parfois pesant, parfois doux, et toujours mélancolique. Entre chant clair, growl et scream, c'est mélodique, c'est planant, c'est raffiné, ça plonge dans une autre dimension. Swallow the Sun, c'est d'une beauté sans nom.

 
Je suis complètement heureuse d'avoir donné une chance à ce groupe que je connaissais de nom depuis des années, car c'est très rapidement qu'ils se sont hissés dans mes groupes de doom préférés... J'ai rarement écouté un metal aussi beau, et pourtant j'ai une décennie d'expérience derrière moi. Ils ont d'ailleurs quelque chose en plus face à mes autres groupes de doom, qui est certainement dû, entre autres, aux nombreux passages très calmes et atmosphériques et aux chansons bordant sur le funeral doom. 

Swallow the Sun parlent à mon âme à un niveau très profond, ils me retournent très littéralement le ventre, et je pense pouvoir dire qu'ils sont le croisement entre mon amour de la brutalité du metal, mon amour du raffinement littéraire et mon amour de l'esthétique sombre du gothique.

Point de simple petit coup de coeur ici, Swallow the Sun ont avalé mon coeur comme ils avalent le soleil. 



Pour fans de : Draconian, Aeonian Sorrow


BJÖRK
Indie - Islande

Björk est un alien. Une reine alien. La reine des aliens. Voilà. C'est tout ce que j'ai à dire.

Le pire c'est que je suis sérieuse en disant ça ! Si vous la connaissez déjà vous ne pouvez qu'être d'accord. Et si jamais vous ne la connaissez pas encore, je vais tenter de vous la présenter en quelques mots...

Björk est une artiste islandaise qui a son style musical à part entière. Elle a une voix à la fois puissante et particulière, et un univers créatif au point où il n'en existe pas deux comme ça.

 
Il n'existe pas deux Björk tout court. Musique électronique, pop, punk, jazz, trip hop, Björk s'approprie de très nombreuses influences musicales et crée son propre genre, dans une approche artistique et expérimentale. En plus de toute ça, elle a un album a capella, un album inspiré par les phénomènes naturels, qui a été composé sur iPad... niveau avant-garde, elle ne se prive de rien !

 
C'est à la toute fin de l'année dernière que je suis totalement tombée sous le charme bizarre et incompréhensible de Björk. Je suis fascinée à la fois par sa musique aux sonorités totalement uniques, son univers surréalistement poétique et sa personnalité terriblement décalée et attendrissante.

Avant de la découvrir, Björk m'évoquait ces vagues souvenirs d'affiches dans le métro et de pubs à la télé que je trouvais si bizarres qu'elles en étaient repoussantes. Je ne sais même plus comment j'en suis venue à m'y intéresser d'un coup - mais je ne regrette pas une seule seconde.

Björk est une alien, et une seule écoute vaudra de très loin ce que j'écris !  

À écouter également :  UnravelJogaPossibly MaybeViolently HappyThere's more to life than thisWhere is the linePlutoAuroraThunderbolt



CIGARETTES AFTER SEX
Indie pop - USA

Après un long moment à être intriguée par leurs pochettes minimalistes et sombres à chacun de mes passages à la Fnac, c'est nul autre que David Tennant qui m'a motivée à enfin écouter Cigarettes After Sex. Et que dire ? Coup de foudre instantané.


Indie pop qui ne ressemble à rien d'autre que j'écoute, Cigarettes After Sex est une collection de chansons planantes, à propos d'amour et de sexualité, chantées par une voix délicieusement androgyne. C'est le seul groupe que je connais que je peux qualifier de "soft". Pas au sens strictement musical, mais au sens de l'ambiance dans son entièreté, une ambiance douce, suave, teintée d'une touchante mélancolie. Des mots du chanteur, les chansons de Cigarettes After Sex sont des "ballades romantiques brumeuses, débauchées et douces", et je ne peux qu'approuver ce descriptif.

Cigarettes After Sex, c'est un monde en noir et blanc dans lequel on a continuellement envie de se noyer...

À écouter également : Kiss it off me ― John WayneHentaiYou're all I want ― Flash ― I'm a firefighter



LIGHT FIELD REVERIE
Metal progressif mélodique, doom metal atmosphérique - Suède

Une découverte qui n'en est pas totalement une, puisqu'il s'agit du nouveau projet de Heike Langhans, que je connais très bien à travers Draconian et Ison, deux groupes qui font partie de mes groupes préférés de tous les temps. Formé avec deux musiciens de Sojourner en plein confinement afin de faire vivre la beauté qui fascine ses musiciens, Light Field Reverie est un subtil mélange des univers de Heike. On reconnaît la touche doom metal de Draconian et l'ambiance éthérée et cosmique d'Ison, le tout dans une approche de metal progressif et atmosphérique ainsi que shoegaze, inspiré çà et là par le goth rock ou la darkwave.

 
Quelle ne fût pas ma surprise en voyant leur chanson The Oldest House, qui est un hommage entier à Control, jeu qui a marqué mon année, et la leur aussi, il semblerait. L'album, sorti le 20 novembre, est à mi-chemin entre hommage culturel et création musicale très personnelle. En tous cas, si Light Field Reverie voulaient me plonger dans une rêverie, pour ma part, c'est plus que réussi. Je trouve cet album complètement addictif, c'est même d'ailleurs rare que j'écoute autant de fois un album dès sa sortie... Ne serait-il pas, en fait, directement devenu un de mes albums préférés de tous les temps ?

Pour fans de : Remina



KAUNIS KUOLEMATON
Death/doom metal mélodique - Finlande

Kaunis Kuolematon - Le Sublime Immortel, dans leur langue natale - font du death metal mélodique mélancolique, tirant ici et là sur le doom, tout en ajoutant des éléments électroniques, sans trop en faire non plus. Ce subtil mélange des genres vient sublimer les mélodies et confèrent au groupe une sonorité qui les distinguent des nombreux autres groupes du genre. Deux vocalistes se partagent du growl, du scream et du chant clair, le tout en finnois, ce qui ne fait qu'accentuer le côté mélodique très prononcé du groupe. J'ai pu assister à la sortie de leur dernier album, qui est mon préféré...

 
Un de ces deux clips a été tourné à Paris... je vous laisse découvrir lequel ;)

À écouter également : Yön tunteinaElotonTuhottu elämäEn ole mitään

Pour fans de : Swallow the Sun, Aeonian Sorrow



VERMILIA
Black metal atmosphérique - Finlande

Découverte à l'occasion de sa venue au Cernunnos Pagan Fest de cette année, mes réactions à l'écoute étaient que la musique de Vermilia est très belle, mais d'une part pas exactement dans l'ambiance d'un Cernunnos, et d'autre part pas exactement bien mixée, noyant un peu la voix de sa chanteuse. Au final, je garde un superbe souvenir de son concert, qui d'ailleurs était le premier de sa vie. Je ne suis cependant pas retournée à sa musique depuis le concert en février, et c'est un peu par hasard qu'en octobre je suis retombée sur elle, et que j'ai réalisé qu'elle est finlandaise ! Ma descente aux enfers de ce fameux pays étant déjà bien enclenchée, je n'ai pu résister de me replonger dans ses morceaux...

Vermilia, c'est une femme qui est l'unique auteure de sa musique. Alternant entre growl superbement maîtrisé et chant clair hypnotisant, Vermilia propose un black metal atmosphérique tirant sur le doom et inspiré par la nature et le paganisme. Les guitares sont plutôt simple mais au combien efficaces. Mélodique à souhaits, avec des touches de piano, de synthé ou de violon ici et là. Le tout chanté dans sa langue natale, ce qui ne fait qu'accentuer la célèbre mélancolie finlandaise.

Et le meilleur dans tous ça, c'est que son dernier EP en date est mieux mixé que le précédent. Que du bon ! Il ne suffit plus que de se laisser porter par l'atmosphère créée par Vermilia...

À écouter également : Saattaja ― Taivas hiljaa huuta ― Suru on kunniavieras

Pour fans de : Sojourner, Saor



FINSTERFORST
Folkmetal - Allemagne

Bienvenue dans les contrées de la Forêt Noire allemande. Finsterforst, c'est du folkmetal, mais on est loin du folkmetal festif de Grimner - ici, la musique est épique et sérieuse, avec des cuivres, des accordéons et des choeurs, et des pistes qui peuvent aller jusqu'à la demi-heure.


J'ai eu le grand plaisir de les voir sur scène au début de l'année, dans un concert intense et tout ce qu'il y a de plus parfait. Alliant le thème évident de la nature (folkmetal oblige), Finsterforst aiment explorer la philosophie et la sociologie. Le résultat est totalement prenant, même si je ne parle presque pas un mot d'allemand. Leur musique est épique à souhaits sans être clichée, et parfois même touchante, grâce à son aspect mélodique très prononcé.

À écouter également : WutMach Dich FreiFluch des Seins

 


MOONSORROW
Black/folkmetal - Finlande

Loin de moi l'envie de dire qu'ils sont identiques, car ce serait bien faux, mais par leur relative similarité musicale et par le fait que je les ai découvert peu après, Moonsorrow sont mes Finsterforst finlandais. Un black metal orienté folk, entièrement en finnois, dans des chansons longues, sombres et terriblement entraînantes. Entre chant black et chœurs évoquant d'épiques batailles, Moonsorrow font un folkmetal épique sans tomber dans le cliché et c'est tout simplement parfait.


À écouter également : Muinaiset ― Huuto ― Suden Tunti



STAM1NA
Metal progressif - Finlande

Stam1na (pour lesquels le 1 est un i, au cas où) c'est du thrash / prog rapide et énervé, quoiqu'ils savent être très mélodiques aussi, le tout chanté dans leur langue natale. Franchement, je n'ai rien d'autre à dire : j'adore vraiment leur musique, tout simplement !

 

À écouter également : Merivälimatka ― Gailan lapsiKylmä Kuuma Kylmä ― SLK ― Elokuutio 
 


FORNDOM
Pagan folk - Suède

Forndom, c'est du pagan folk très atmosphérique, tout en suédois - quand ce n'est pas instrumental. C'est à la fois planant et spirituel. Si Wardruna sont le côté mélodique du pagan folk et que Heilung en sont le côté primitif, Forndom est superbe ajout à cet univers, qui en devient le côté atmosphérique.



Pour fans de : Heilung, Wardruna, Tenhi



ACID TECHNO

Au tout début de l'année j'ai découvert tout un nouveau genre musical, l'acid techno. J'ai toujours été attirée par la musique électronique. Quand j'étais petite, j'étais super fan de handsup, et avec l'adolescence j'ai découvert l'aggrotech, dit "dark electro", mais mes goûts s'arrêtaient là. J'ai toujours été révulsée par l'electro et la techno dans leur sonorité mainstream, alors quelle joie de découvrir l'acid techno ! Des sonorités étranges et envoûtantes, qui donnent envie de danser sans ressembler pour autant à de la techno classique. Une sonorité justement acide, dont l'aspect répétitif est hypnotisant. Et bah j'adore.

Pour le coup, aucun artiste en particulier : il s'agit d'un genre que j'écoute en playlist et je fonctionne par piste préférée et non par artiste.

Je vous propose donc ma propre playlist Spotify (avec, bien sûr quelques liens YouTube pour ceux d'entre vous qui n'utilise pas Spotify)


 

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COUPS DE COEUR

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Cinema Strange || Deathrock, post-punk || USA
Je n'ai accroché qu'à leur premier album, trouvant les deux autres sans aucun charme. Mais ce premier opus, qu'est-ce qu'il envoie ! Cette voix androgyne nous propulse tout droit dans les meilleures soirées goth...


10 000 Russos || Post-punk || Portugal
Du post-punk volontairement très répétitif pour un résultat hypnotisant, tout en étant rythmé et dansant - un très grand coup de coeur pour moi...


Rue Oberkampf || Minimal synth, minimal EBM, coldwave || Allemagne
Aurais-je trouvé le chaînon manquant entre Peine Perdue et Potochkine ? Ce groupe allemand dont la moitié des paroles sont en français propose un subtil mélange de genres qui m'a tout de suite séduite. Je me retrouve propulsée à l'étage EBM de mes soirées goth...


Molchat Doma || Post-punk, coldwave || Biélorussie
À la fois rythmé et mélancolique, résolument 80's, Molchat Doma sont une superbe découverte en ces temps où danser en boîte goth n'est qu'un lointain souvenir. J'aurais aimé qu'ils soient moins répétitifs dans leur style global, mais ce n'est pas si grave - on apprécie beaucoup quand même, surtout quand les groupes de langues slaves ne courent pas les rues de nos playlists.


Tenhi || Folk || Finlande 
Du folk très doux et reposant voire méditatif, et qui fait voyager à souhaits... 


Camille O'Sullivan || Cabaret, folk || Irlande
Alliant reprises et album personnel, cette madame s'illustre par la passion qu'elle met dans son interprétation, qui regorge de poésie, d'humour et d'énergie, autrement dit, de charme. Avec son indéniable talent pour la narration, cela donne une ambiance très théâtrale, et on se retrouve transportés dans un cabaret ou un café-théâtre irlandais en un clin d'oeil...
Jubilee Street ─ Nude ─ Hurt


Turmion Kätilöt || Metal industriel, electro || Finlande
Imaginez Rammstein en finlandais et en moins sérieux, en encore plus electro dansant. Avec Les Sages-Femmes de la Destuction (oui oui) ça bouge, c'est fun et c'est super cool, tout en étant assez grotesque dans l'imagerie. Pas de prise de tête, on s'enjaille !


Kadotettu || Black metal atmosphérique || Finlande
Du black metal finlandais qui semble totalement inconnu au bataillon. Leur description Facebook dit que c'est "une fusion entre le funeral doom, le black metal, le dark ambient, la musique électronique... Intense et furieux, serein et beau". Et je suis totalement d'accord. 


Kuolemanlaakso || Death-doom metal || Finlande
Le guitariste et le vocaliste de Swallow the Sun se réunissent dans un autre projet. La Vallée de la Mort dans leur langue natale est un groupe assez classique pour le genre mais ils sont plutôt entraînants et on sent la patte des artistes de Swallow the Sun.


Borknagar || Black metal progressif || Norvège
Une musique créative et entraînante, souvent plutôt épique. Je ne suis pas exactement fan du vocal, mais l'ensemble est quand même vachement bien.


Décembre Noir || Death-doom metal mélodique || Allemagne
Un groupe plutôt classique pour le genre, mais j'aime, alors pourquoi s'en priver !


Fontaines DC || Punk-rock || Irlande
Ca bouge beaucoup, dans une veine post-punk sans l'être totalement puisque c'est du punk-rock, avec quelques titres plutôt mélancoliques.


Jenni Vartiainen || Pop || Finlande
Je n'aime pas la pop dans son ensemble, alors mes découvertes pop sont proches d'être inexistantes, c'est quelque chose que vous pouvez facilement remarquer en vous promenant mon blog. En tous cas, j'ai beaucoup accroché à quelques chansons de Jenni Vartiainen - mais en contrepartie, il n'y a aucun album auquel j'accroche dans son ensemble. Un coup de coeur sur quelques chansons, c'est rare, mais ça peut m'arriver - et j'adore !


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ALBUMS DE L'ANNÉE

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Michael Malarkey - Graveracer

L'année ne pouvait commencer mieux : c'est le 11 janvier que Michael Malarkey a sorti Graveracer, son deuxième album. Et que dire d'autre que c'est un bijou absolu ?

La balance entre chansons acoustiques et chansons plus travaillées est bien mieux gérée que sur Mongrels, le premier opus de Malarkey qui avait une dominance acoustique. Comme le veut sa personnalité et son univers, cet album est une balance entre ombre et lumière, entre légèreté et mélancolie. Et c'est si bien, si bien amené.

Tout l'album présente des paroles plus que jamais poétiques. Et cet album n'excelle pas que dans ses textes, puisqu'il présente de nombreuses innovations musicales, de nouvelles techniques vocales, des sonorités expérimentales.

Les chansons en elles-mêmes sont toutes complètement uniques et mémorables. Glamour, sombre, hypnotisant, narratif, relaxant, mélancolique, vulnérable, brutal, léger, touchant, lumineux, entraînant, rêveur, délicat sont les qualificatifs que j'ai utilisés dans une description chanson par chanson de cet album - une description que je vous ai au final épargnée tant elle était longue.

Graveracer est de très loin l'apogée de la carrière musicale de Michael Malarkey. Mon amour pour la discographie de Malarkey était un puits, c'est désormais un abysse. Les dieux savent que depuis sa sortie, j'ai eu le temps de l'écouter un nombre impressionnant de fois (alors que j'écris ces lignes... en mars). Et pourtant, chaque nouvelle écoute me fait tomber un peu plus amoureuse de cet incroyable artiste qu'est Michael. Comme lui-même le dit : I'm falling in love at seven miles per second, with you, again.



The Birthday Massacre - Diamonds

C'est fin mars que The Birthday Massacre ont sorti leur nouvel album, trois ans après leur superbe Under Your Spell.
Diamonds est un album que je qualifierait de chill. Il y a quelques coups de peps, notamment sur Run ou sur Flashback. Mais globalement, les chansons contiennent de nombreuses notes étendues, le chant de Chibi est plus calme que sur les précédents opus, l'atmosphère générale est à la rêverie, une atmosphère qui se termine sur l'excellent Parallel Worlds.
The Birthday Massacre ont toujours été un mystère pour moi : ils gardent sans cesse les mêmes éléments, et pourtant, leurs albums ne se ressemblent pas. Diamonds est une nouvelle preuve du mystérieux talent de ces canadiens, qui ne déçoit décidément jamais.



Soliloquium - Things we leave behind

En mars, Soliloquium ont sorti un album plutôt différent des deux précédent. Things we leave behind est sombre, comme le veut son genre à savoir le doom metal, mais il est, quelque part, reposant... Plus que jamais, Soliloquium donnent dans l'introspection. Un album parfait pour se détendre voire s'endormir... ce qui n'est pas négatif, loin de là.









Sojourner - Premonitions

En dehors de quelques petits coups d'accélérateur, Premonitions est un album considérablement plus calme que ses deux prédécesseurs - mais c'est loin d'être négatif ! Cela se voit rien qu'au changement drastique dans l'esthétique de la pochette : Sojourner ont quitté les contrées rêveuses qu'ils ont habitées entre 2016 et 2018, pour déménager en 2020 dans une contrée bien plus sombre... à l'image de l'année en question. Prémonition, vous avez dit ?

Premonitions est une heure d'atmosphère sombre et mélancolique. Les solo, les longues notes, les répétitions, le synthé et le piano sont à l'honneur, dans une esthétique très Adrian von Ziegler-esque.

Chaque piste s'enchaîne parfaitement bien, et Talas, positionnée au milieu, sert de pause, pendant laquelle la voix de Chloe est à l'honneur - voix qui semble avoir quelque peu mûri depuis le dernier opus. Malheureusement, ladite Chloe a annoncé un peu plus tard dans l'année son départ de Sojourner. Mais elle aura laissé derrière elle trois magnifiques albums, dont ce dernier, dans lequel The Event Horizon est une parfaite conclusion - avec une dernière minute intensément sombre, pour mon plus grand plaisir.

Mon seul petit regret est de continuer de laisser les voix en retrait par rapport à l'instru - cependant, sur cet album, cela passe bien mieux, et on dirait au final un choix esthétique volontaire plutôt qu'un problème de mixage, ce qui est une conclusion qui n'a fait que se renforcer après de nombreuses écoutes. Cela contribue à l'ambiance de l'album, une ambiance résolument plus inspirée par le doom metal que les albums précédents.



Alice Nine - Nightless City Eden

Même si je me suis souvenue par la suite de l'amour du Japon pour les mini-albums, j'ai été surprise de voir que cet album fait seulement 29 minutes... mais ce n'est au final pas plus mal. Malgré sa pochette exceptionnellement jolie, Nightless City Eden est une déception.

Retourner à leur ancien nom et ancien logo, entièrement en japonais, était une promesse de retour aux sources métalleuses des années 2000. Le résultat est bien loin de celui que j'avais attendu, que ce soit suite à cette promesse ou venant du groupe tout court.

Il n'y a tout simplement rien à tirer de cet album. En dehors du très beau Tsumibito qui sonne comme une de leur vieilles ballades et du relativement bon Testament, dont l'utilisation d'instruments traditionnels était prometteur, cet album est vide. Où sont passées les sonorités metal, ou à la rigueur rock, que j'aime tant chez Alice Nine ? Il n'y a qu'ici de la pop vide d'âme et d'originalité. Le seul point réellement positif est la superbe utilisation de la basse, mais cela a toujours été une de leur caractéristique, on peut donc dire qu'ils ne fournissent ici que le minimum syndical.



Alice Nine - Wonderland with Black

Si cet EP sorti en novembre sauve le vide intersidéral du précédent, il n'est pas bon pour autant. Après une minute d'intro dubstep présente telle un cheveu sur la soupe qu'est ce mini-album, on se retrouve avec des pistes certes rock mais peu intéressantes. Les paroles me sont d'une banalité alarmante et une fois passé le plaisir d'entendre des guitares, j'ai été frappée par la répétition des chansons, qui sonnent d'ailleurs toutes très brouillon et surchargées. La voix de Shou qui m'est étonnamment désagréable n'aide pas non plus. Au milieu, une jolie ballade jolie avec un joli solo, mais tout comme le reste de cet opus, ça ne casse pas trois pattes à un canard, surtout au vu de la grande discographie du groupe. Après 15 ans dans le milieu, A9 semblent souffrir d'un double problème : la volonté d'innover mais le faire d'une façon terriblement maladroite et inintéressante, et la volonté de rester eux-mêmes, au risque de ne pas innover du tout et d'être inintéressants. 



Nytt Land - Cvlt

Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai entendu des guitares chez Nytt Land, et pire, de l'électronique ! Voilà des sonorités bien dépaysantes. Au début, j'ai été plutôt sceptique, dans le sens où c'est très beau mais cela ne correspond pas au groupe. Mais au final, les pistes s'enchaîne, dans ce superbe mélange entre atmosphérique et primitif, entre ancien et moderne, et cela colle au final parfaitement bien ! Nytt Land innovent, et le résultat est à la hauteur de mes attentes. Le tout dans une compilation de vieux norrois, russe et finnois. Malgré son titre d'un goût discutable, ce nouvel album continue d'imposer Nytt Land comme très bon groupe de pagan folk.




Lana del Rey - Violet Bent Backwards Over the Grass


C'est avec six mois de retard que Lana a publié ce nouvel album - mais l'attente en valait le coup, de loin ! Violet Bent Backwards est un album entre guillemets (ou entre circonflexes, si vous préférez), puisqu'il s'agit en réalité d'un audiobook de poésie.

Violet Bent Backwards est une douce lecture poétique, qui peut s'écouter en faisant très attention à ce qui se dit, comme elle peut s'écouter en bruit de fond. La douce voix de Lana, accompagnée par une musique minimaliste et lointaine, transporte dans une autre dimension. La poésie, tantôt très rimée tantôt pas du tout, est d'une forme libre et moderne, ancrée dans la vie personnelle, quotidienne et américaine de son auteure. Que des choses qui d'habitude ne me plaisent pas. Pourtant, cela sied si bien à Lana. Je n'ai absolument rien de négatif à dire à propos de cet album-audiobook, j'ai été conquise dès les premiers instants...



Julien Doré - aimée

Du vide intersidéral. Musicalement plat, lyriquement inintéressant. L'humour et l'autodérision si caractéristiques de Julien font plaisir, mais c'est tout. Autant je loue le sujet de l'urgence écologique, autant ça reste un album vide. Ajoutez à cela le fait que je n'aime pas les chiens et que déteste les chants d'enfants, et ajoutez à cela des featurings désagréables, et voilà comment faire un album qui ne me plaît pas du tout. Adieu la musique pleine de charme et les textes poétiques, bienvenue à la musique plate et aux textes triviaux et ininspirés que je ressens comme si n'importe qui pouvait les écrire. Heureusement que j'ai compris qu'avec l’excentricité de Julien, c'est pile ou face, donc je suis déçue mais pas surprise. Déçue pour moi-même, mais pas déçue de lui spécifiquement. L'excentricité de cet album réside dans son incroyable manque d'excentricité.



Eivør - Segl

Ce qui m'a frappée dès le départ, c'est la simplicité des paroles, au point où elles étaient parfois prévisibles. Eivør m'a habituée à des paroles plus travaillés que ça. Mais ce bémol est très vite rattrapé par la production musicale phénoménale ! Plus que jamais, Eivør joue avec l'informatique et créé des sonorités modernes et nouvelles. C'est à vrai dire déstabilisant au départ, on se demande si l'album ne va pas tomber dans dans la pop conventionnelle, mais on comprend vite que c'est très loin d'être le cas. Point de revirement stylistique total, la reine nordique nous régale de sa voix si caractéristique et parfois björkesque, en particulier sur Let It Come. Elle nous régale également avec un superbe duo avec Einar Selvik sur Stirdur Saknur, qui fait ressortir ses célèbres vocalises primitives, et le tout donne un album totalement prenant. Avec Segl, Eivør continue son évolution plus expérimentale et électronique, un aspect déjà amorcé dans son superbe album précédent - et cette évolution lui sied à merveille. 



Lebanon Hanover - Sci-Fi Sky

Les guitares sont plus saturées que jamais sous ce ciel science-fictionnel. J'avais même peur d'un revirement brutal de genre quand le duo nous a présenté son single Digital Ocean, tant ses guitares rappelait du black metal de mauvaise qualité sonore, ce qui est très loin de la coldwave - darkwave du groupe. Au final, bien que cette chanson soit effectivement très différente de la discographie de Lebanon Hanover, elle se mêle parfaitement bien à l'album.
Angel Face est une ballade très mignonne, mais je lui reproche de casser le rythme et l'ambiance de l'album. Cependant, j'ai compris la chose en continuant d'écouter : cette ballade sert de séparateur entre deux parties bien distinctes de l'album, la première qui ressemble à du Lebanon Hanover classique qui innove légèrement, et la deuxième qui est beaucoup plus atmosphérique, expérimentale et instrumentale. Une alliance plutôt innatendue ! Ceci dit, il s'agit d'un album plutôt cohérent, et mes coups de coeur sont The Last Thing, Living on the Edge et l'étrange Third Eye in Shanghai.



Selofan - Partners in Hell


Pour ce nouvel album, Selofan ont misé sur la mélancolie, contrastant ainsi très fortement avec leur album d'il y a deux ans, le très dansant Vitrioli. Partenaires en enfer, le duo grec offre ici l'album le plus mélancolique de leur discographie, dans une approche musicale résolument plus minimaliste que d'habitude. Il n'y a cependant aucun doute qu'il s'agit bien de Selofan tant leur style si particulier ressort sans aucun problème. 
L'album est globalement lent et tristoune, en dehors des deux dernières chansons. On a en effet Metallic Isolation, qui semble être un clin d'oeil au Isolation de Joy Division et qui accélère le rythme, et Auf Deiner Haut qui l'accélère encore plus. Deux touches de vivacité, telles deux touches de lueur dans cet album grandement inspiré par la crise sanitaire et le deuil. Mon seul regret, en tant que fana des langues étrangères, est l'absence de chansons en grec. Ca sera pour une prochaine fois ! En attendant, je me régale avec Partners in Hell.



Clan of Xymox - Spider on the Wall

Pochette cachée car elle me met mal à l'aise, désolée. Mais c'est pas plus mal, si jamais il y a d'autres arachnophobes dans la salle.

Xymox fait du Xymox : c'est très bon, mais je n'ai rien à dire dessus. C'est un groupe très fidèle à son style, peut-être un peu trop, mais ça fonctionne très bien. Les chansons s'enchaînent très bien et s'écoutent comme un seule piste. C'est très atmosphérique, borderline mélancolique. Une darkwave qui sonne peut-être plus new wave 80's que l'album précédent. En tous cas, c'est un album que je qualifierai de sympathique - je suis contente qu'il soit là, je l'apprécie beaucoup, mais ce n'est pas non plus une révolution. L'album précédent sorti il y a trois ans, Days of Black, m'est quand même sacrément plus mémorable.



Draconian - Under a Godless Veil

L'album que j'attendais le plus cette année ! Teasé depuis plus d'un an, c'est dès le premier single que j'ai su que Under a Godless Veil allait être spécial... et mon instinct ne m'a pas déçue.
Cinq ans après leur puissant Sovran, Draconian proposent un album totalement planant. Bien qu'il soit entièrement centré sur le thème du gnosticisme, il n'est pas nécessaire de connaître le sujet pour apprécier cet album. Au contraire, il est facile de s'imaginer ses propres histoires face aux paroles mystérieuses racontant les vies de protagonistes qui me sont inconnus. Musicalement, le doom ressort plus que jamais, pour ce qui est à vue de nez l'album le plus lent de Draconian. La sublime voix éthérée et onirique de Heike Langhans est grandement mise en avant, les guitares sont lourdes et lentes et sans les nombreux détours mélodiques et rapides l'album précédent, pour un résultat à la fois planant et sombre, à l'image de l'exceptionnelle beauté de la pochette. 
En deux mois j'ai eu le temps d'écouter cet album un nombre incalculable de fois (et même avant sa sortie je ne faisais qu'écouter en boucle les singles) et plus je l'écoute, plus je l'aime. Cet album a sur moi un pouvoir phénoménal...
Draconian fait partie de ces groupes pour lesquels je n'arrive pas à choisir d'album préféré. Peut-être que cela va changer avec Under a Godless Veil... En tous cas, ils prouvent une nouvelle fois que j'ai bien raison de les considérer, depuis une décennie entière, comme un de mes groupes préférés de tous les temps... 


--- STATS SPOTIFY ---

De mai à décembre

284 heures / 17 098 minutes d'écoute
353 artistes
1 830 titres

Artistes les plus écoutés :

1. Poets of the Fall
2. Swallow the Sun
3. Draconian
4. Light Field Reverie
5. Adrian von Ziegler
6. Kaunis Kuolematon
7. Stam1na
8. Forndom
9. Tenhi
10. Petri Alanko



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Et voilà pour cette année ! 
Comme chaque année, je vous invite à me dire si cet article vous a fait découvrir de nouveaux artistes, ou si j'ai justement découvert un artiste que vous aimez déjà. Je vous invite aussi à réfléchir à vos propres découvertes de l'année...

Prenez bien soin de vous en cette période de transition d'années,
Musicalement vôtre,
Nephelith

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Commentaires

  1. superbe article ! J'ai passé un agréable voyage musical en écoutant chaque chansons au fil de ma lecture.
    Merci pour tout ce travail ♥

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  2. excellente liste ! comme tu aimes bien la Finlande, voici mes petits préférés Hanging Garden, tu devrais aimer :
    https://www.youtube.com/watch?v=nXOD99klPUA

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    1. Merci beaucoup pour le compliment, et merci pour la suggestion ! C'est pas mal du tout en effet !

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