Mes albums préférés

Mis à jour le 12 octobre 2022


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Voilà un article que je voulais écrire depuis fort longtemps. Il est complètement impossible que je fasse une liste de mes groupes préférés - il y en a des centaines, et je ne peux pas hiérarchiser ça. Mais, paradoxalement, mes albums préférés ne sont pas si nombreux que ça.


Qu'on s'entende bien : je parle de mes albums préférés de tous les temps. Pas juste des albums que j'adore, mais des albums qui ont un truc ultra spécial.

Pour résumer plus simplement : un album préféré de tous les temps est pour moi un album qui se démarque en tant qu'album, en tant qu'unité indépendante, en faisant abstraction du reste de la discographie d'un artiste donné. C'est un album qui a une cohésion parfaite et qui m'anime de sentiments profonds sur le long terme.


Cet article est plus une liste qu'une revue d'album, donc j'ai tâché d'être assez brève sur les descriptions, promis. La description oscille entre revue d'album classique et description personnelle. Tout cela est évidemment profondément subjectif. 

Cette liste est organisée en trois familles : metal, goth et autre, où je mets tout ce qui n'est ni goth ni metal. Et au sein de ces familles, les albums sont classés par date de sortie. Il existe une dernière catégorie, nommée "exceptions", mais cette introduction étant déjà assez longue, j'expliquerais de quoi il s'agit au moment venu.

C'est parti !

Aller à : metal - goth - autre - exceptions



METAL


Evanescence - Fallen  (2003)

Metal alternatif

L'album qui a fait de moi une métalleuse. Rien que ça. J'ai 11 ans, et je tombe amoureuse de cet album, un album à la voix féminine puissante et aux guitares lourdingues. Ce n'est pas du tout le metal le plus metal du monde, mais pour l'enfant de 11 ans que j'étais et qui découvrait tout un univers, c'était énorme. C'était mon rêve de l'avoir en version physique, un rêve de gosse qui n'est devenu réalité qu'une entière décennie plus tard, à 21 ans. En attendant, j'avais une version gravée, quand je l'écoutais pas en boucle sur mon mp3 (ah, les années 2000 !). 

Mais même autant d'années plus tard, j'adore toujours autant cet album. Beaucoup de métalleux ont laissé Evanescence dans leur adolescence, comme une relique oubliée. Pas moi. C'est un album que j'écoute toujours régulièrement, et même pas dans une approche nostalgique. Cet album a fait de moi la métalleuse passionnée que je suis aujourd'hui - il fait partie de mon ADN.




HIM - Razorblade Romance & Love Metal  (1999 & 2003)

Metal inclassable



Avec son imagerie gothique exacerbée et ses chansons qui défie la classification musicale, HIM est un monument de ma vie. Ici, deux albums pour le prix d'un - promis, c'est la seule occurrence de tricherie dans cette liste.

Après plusieurs semaines de réflexion, rien y fait, je n'arrive pas à choisir. Malgré les différences musicales, je trouve que ces deux albums sont les deux faces d'une même pièce. Probablement parce que ce sont les deux albums avec lesquels j'ai le plus grandi, alors que j'ai laissé le reste de discographie de HIM en retrait pendant plusieurs années.

Je n'arriverai pas franchement à dire ce qui fait que ces deux albums me marquent tant. Il y a quelque chose dans l'ambiance, dans le flou des genres musicaux, dans l'imagerie, qui fait que ça me touche au point d'être listé ici. Peut-être suis-je le cliché de la gothico-métalleuse, touchée par un romantisme sombre version metal.



Draconian - Turning Season Within  (2008)

Gothic / death-doom metal
Non content d'y trouver une de mes chansons préférées de tous les temps, Morphine Cloud, cet album m'est tout particulièrement important.

Je n'ai pas d'album préféré de Draconian, je les aime tous au même niveau. Mais Turning Season Within a quelque chose en lui qui me touche d'une autre façon que les autres albums. Il a été ma porte d'entrée vers le death-doom-gothic metal il y a bien des années, et cela contribue peut-être à l'aura particulière de cet album.








Blue Gillespie - Synesthesia (2010)

Metal progressif

Découvrir cet album, ça a été une claque en pleine figure. Un metal viscéral, énervé, sans pourtant être du black metal. Synesthesia est extrêmement créatif, mélodique, minutieusement travaillé, avec une diversité vocale impressionnante, il est fait avec les tripes, ça se sent et ça se transmet à la perfection. Je ne cesse d'être happée par ces chansons aux thématiques quotidiennes qui sont si loin de ma propre vie et qui pourtant me parlent tellement, et je ne cesse d'être amoureuse de la créativité sans fin de cet album.

Blue Gillespie est un groupe connu presque uniquement des fans de Doctor Who, dont le chanteur y est un acteur. Avec leurs 374 auditeurs mensuels sur Spotify, je me demande toujours si ce genre de tous petits artistes savent à quel point leurs albums peuvent être profondément aimés...




NEGA - Vanitas  (2012)

J-metal, visual kei, black metal progressif

À la fin du collège j'ai découvert le metal japonais, et des groupes comme Alice Nine, X Japan, the GazettE, Dir en Grey ont été très littéralement à l'origine de mes études universitaires. Mais ces groupes m'ont marqué pour des raisons différentes, et NEGA est celui qui m'a le plus marqué sur le plan musical.

NEGA dans son ensemble est un groupe très brutal, qui sert d'exutoire à des émotions très fortes. Bien que la chanson qui me bouleverse le plus soit sur un autre album, en termes d'albums c'est Vanitas qui m'a scotchée, en partie par son exceptionnelle ambiance. C'est un album qui flirte avec l'avant-garde et qui est extrêmement sombre - et je ne parle pas là d'une imagerie gothique pour le plaisir, non, je parle d'une obscurité bien plus réelle. 




Saor - Aura  (2014)

Black folk metal atmosphérique

L'Écosse. Je suis allée à la rencontre de ce pays le jour de mon dix-septième anniversaire, pour ce qui a été mon dernier voyage scolaire - un voyage tristement court, mais ô combien marquant.

Je ne vais pas m'étendre ici sur les détails de ce voyage ou de mes sentiments pour ce pays, toujours est-il qu'il m'a énormément marqué, et Saor dans son ensemble, mais surtout cet album, ne fait que prolonger mon état de perpétuel émerveillement.

Aura, dont la chanson éponyme est ni plus ni moins qu'un chef-d'œuvre, est un album qui me transperce de toutes parts. La brutalité d'un black metal brut allié à la douceur du violon et de la flûte, avec des chants impossibles à déchiffrer, mais qui sont tantôt des cris brutaux, tantôt des chœurs mélodiques. C'est un album contemplatif, méditatif, qui déverse sur moi à la fois un lourd torrent et une douce brise. C'est un album qui a le don, selon les jours, soit de me bouleverser, soit de me plonger dans une sublime sérénité...




Swallow the Sun - When a shadow is forced into the light   (2019)

Doom metal

En une décennie d'expérience dans le metal, j'ai rarement été aussi touchée par un album, et surtout, par sa viscérale beauté. C'est un album écrit avec le deuil, et cela contribue certainement, au moins en partie, à la mélancolie particulièrement prononcée qui le traverse.

C'est un album extrêmement poétique, délicat, complexe, plein de nuances et de subtilités, pour un résultat d'une intensité émotionnelle qui crève le plafond. Un album qui ne cesse de me donner des frissons - voire de me retourner le ventre. C'est un album qui me transperce, et, je pense pouvoir dire, aussi radical que cela puisse sonner, que c'est l'album de metal le plus beau que je connais. 





Light Field Reverie - Another World  (2020)

Doom metal atmosphérique

Quelle beauté, cet album, mais quelle beauté. J'ai assisté à sa sortie, et dès la première écoute ce fut un coup de foudre, et j'ai d'ailleurs rarement écouté autant de fois un album en si peu de temps.

Grâce à une très grande subtilité des genres - doom metal, post-rock, post-metal, synthwave, shoegaze, drone, le tout inspiré par le goth rock et la darkwave - cet album me fait voyager à un point... Et c'est sans même parler de The Oldest House, qui est un hommage à Control, un jeu qui m'a profondément marqué quelques mois avant la sortie de cet album, et Ghost Bird, qui est un hommage au roman Annihilation que j'ai découvert grâce à la chanson et que j'ai complètement adoré.

Aussi bien l'album que le groupe portent vraiment très bien leur nom, et je ne cesse d'être fascinée par ces sonorités et cette ambiance atmosphérique et éthérée...




GOTH




Joy Division - Unknown Pleasures  (1979)

Post-punk

Un album avec lequel je me suis familiarisé en plein été, et qui pourtant ne cesse de m'évoquer l'hiver.

Un album complètement unique en son genre. Très sombre et pourtant plein d'âme, monotone et pourtant plutôt dansant, brut au point où les remasters modernes déstabilisent.

Bien que ce n'était que le tout début de la musique gothique, et aussi cliché que cela puisse paraître, Unknown Pleasures est tout simplement mon idéal de la musique gothique dans sa branche post-punk. J'ai quelques albums goth préférés - mais celui-ci est vraiment particulier.




Sisters of Mercy - Floodland  (1987)

Goth rock

Autant mes goûts s'éloignent souvent des albums classiques ou fondateurs de leur genre, autant celui-là, je l'accueille les bras ouverts...

Floodland, c'est des chansons cultes et totalement incontournables des soirées goth qui font danser tout le monde, et c'est des chansons un peu moins dansantes, plus atmosphériques et artistiques. Le tout forme un album qui ne cesse de me séduire depuis tant d'années. Souvent imité, mais à mes yeux, jamais égalé.




London After Midnight ‎– Selected Scenes From The End Of The World  (1992)

Goth rock

L'album de rock gothique qui me suit depuis le plus longtemps, et l'un des premiers albums goth de ma vie. Ma petite perle, un goth rock bien différent de celui plus classique des Sisters of Mercy.

Un souvenir me hantera toujours : moi, en train d'écouter cet album, et surtout son Sacrifice, en pleine nuit. Devant mes yeux posés depuis le premier rang de l'étage supérieur de l'autocar s'étend l'autoroute qui me conduit vers Londres. Je venais tout juste d'avoir 14 ans, et j'avais découvert London After Midnight le mois précédent. Huit ans plus tard - ce qui est une éternité quand on passe de 14 à 22 ans - j'aime cet album d'un amour toujours aussi profond. Un album qui a une aura tout particulière, dont la voix est non moins particulière. 




Diva Destruction - Passion's Price  (1999)

Darkwave

À la fin de l'école primaire, je découvre la culture gothique. Au début du collège, je trouve un groupe qui me fascine tout particulièrement, et la plupart des chansons que j'aime le plus se trouvent sur un album en particulier.

Envoûtant, fantomatique, avec des sonorités old-school, cet album est à l'image du nom du groupe : des divas de la destruction, des reines toutes-puissantes et froides, des sirènes qui attirent et tuent.

Cet album a été une pierre fondatrice de mon amour pour la musique gothique. C'est avec lui que je dansais dans ma chambre, "habillée en gothique", m'imaginant dans une soirée goth allemande... C'est près de dix ans plus tard qu'un tel rêve s'est réalisé, bien que ce soit à Paris et non à Berlin.




Peine Perdue - Peine Perdue  (2013)

Minimal synth

Des paroles aussi minimales que la musique. Au chant se substitue une diction aussi froide que la musique. 

Ce premier album de Peine Perdue, qui n'existe à mon plus grand malheur qu'en cassette, ne cesse de me fasciner. Il est excellent et est sombre à sa manière...












The Devil & The Universe - Haunted Summer  (2014)

Darkwave

Un album à la fois dansant et étrange, aux sonorités complexes et variées allant parfois jusqu'à l'expérimental et les influences tribales ou rituelles. Pour le coup, je n'ai pas grand-chose à dire, j'adore cet album, tout simplement. Il est fascinant et immersif. Et je pense qu'il n'en existe pas deux, des comme ça... 










Ash Code - Oblivion  (2014)

Darkwave, post-punk, coldwave

Je n'ai jamais autant aimé une première partie de concert que Ash Code avant mon premier She Past Away, en 2017. C'est donc sans grande surprise qu'un de leurs albums se retrouve ici...

Oblivion mélange trois genres musicaux de façon innovante et créative. Le tout est extrêmement rythmé et dansant, avec quelques retombées plus froides et atmosphériques, qui se fondent parfaitement avec le reste.

C'est un album qui me rappelle de très bons souvenirs et sur lequel je m'éclate vraiment, tout en étant absorbée par les multiples facettes de ses sonorités...




Spleen XXX - Poems of Charles Baudelaire  (2018)

Coldwave, post-punk

Franchement, comment voulez-vous qu'un album qui mélange coldwave, post-punk et Charles Baudelaire ne soit pas dans la liste de mes albums préférés de tous les temps?

J'ai écouté cet album un nombre incalculable de fois. Je suis complètement amoureuse de ses sonorités qui allient la froideur mécanique de la coldwave et le rythme brut du post-punk. C'est un album terriblement créatif, où se mélangent diverses facettes musicales, le tout dans un excellent hommage anglais à Charles Baudelaire - à l'exception de la dernière piste, qui mise sur l'envoûtement d'un poème dans sa langue originale.

Qu'est-ce que j'aimerais danser sur ces pistes en soirée...

Comme j'ai dis précédemment, je me demande souvent si les petits artistes ont conscience d'à quel point leur musique peut profondément impacter quelqu'un. Je me le demande d'autant plus pour Spleen XXX, dont l'album n'a été acheté que 16 fois...




Potochkine - Potochkine (2018)

Minimal synth, EBM

L'album avec les paroles les plus incompréhensibles de ma vie. Généralement, j'ai horreur de ça. J'ai horreur de ne pas comprendre ce que ça raconte, et je déteste "l'art moderne". J'ai d'ailleurs quelques mauvais souvenirs de groupes vus en première partie qui étaient du genre "je raconte n'importe quoi mais c'est de l'aaaart".

Bizarrement, avec Potochkine, je n'ai pas du tout cette aversion. Très loin de là, même. Je n'y comprends rien, mais j'adore - et j'adore la sonorité des paroles. La musique est à la fois rythmée et minimale, avec un chant (et une performance scénique) théâtrale qui est très addictive. Le tout donne un album que j'écoute terriblement souvent et qui me fait vibrer d'une façon plutôt unique.


AUTRES

Electropop, pop-rock, new wave, folk rock, desert rock



Michael Jackson - Dangerous  (1991)

Franchement, est-ce que j'ai besoin de dire quoi que ce soit ?

Je dirais juste qu'en réalité, Bad a la place d'honneur ici. Ces deux albums me sont très chers, mais objectivement, Dangerous gagne la course à l'album préféré de tous les temps... Je dirais que Bad est mon album de coeur tandis que Dangerous est mon album d'oreilles... enfin... si ça un quelconque sens de dire ça.

M'enfin, peut-on m'en vouloir de cette imprécision et cette indécision, quand on parle de Michael Jackson ?






Indochine - Alice & June  (2005)

Electro rock

Indochine a de nombreuses facettes, et je les aime toutes.

Mais il y a quelque chose de fondamentalement magique dans Alice & June. Avec ses guitares extrêmement saturées et entraînantes, c'est un album qui respire la nervosité, c'est presque un mur de son, c'est un album qui fait vibrer par sa rapidité énervée plutôt que par les mélodies new wave rêveuses dont le groupe a plutôt l'habitude. Et au sein de tout ça, Alice & June, c'est aussi une mélancolie qui me prend souvent de court.








t.A.T.u. - Lyudi Invalidy (2005)

Electro rock

S'il y a un album qui porte en lui à la fois des souvenirs flous d'enfance et un amour présent sans failles, c'est bien celui-ci. Je connais t.A.T.u. depuis aussi longtemps que je m'en souvienne, et je leur voue une affection toujours aussi vive à travers les âges. Mais, bien au-delà de mon amour pour ce groupe, il y a cet album.

Lyudi Invalidy me touche d'une façon tout à fait unique. Cet album a en lui une ambiance terriblement mélancolique, un sens profond d'urgence de vivre, une délicatesse et une vulnérabilité, tout en étant terriblement créatif. t.A.T.u. dans son ensemble est un groupe pour lequel je ne connais aucun équivalent, et c'est d'autant plus vrai pour cet album-ci. J'ai souvent l'impression que ces sonorités font partie de moi, que je ne fais qu'un avec elles - bien que je sais que ce soit très flou, dit comme ça. Mais c'est aussi une chose qui ressort de cet album : un flou, une brume qui plane au-dessus de moi.




Fever Ray - Fever Ray  (2009)

Electropop

Un album qui m'est tout aussi bizarre que fascinant. Des sonorités électroniques créatives et minimalistes, une voix atypique en plus d'être parfois modifiée pour qu'elle soit androgyne, des paroles surréelles... L'album éponyme de Fever Ray est totalement hypnotisant et a en lui une ambiance comme je n'en ai jamais vue ailleurs. À la fois étrange, glacial, introverti, mélodique, mélancolique, presque psychédélique... et à la fois si unique que ces qualificatifs ne suffisent pas à en décrire l'essence. Une atmosphère dans laquelle je me ne noie régulièrement depuis maintenant quatre ans, et, comme face à une inexplicable attirance addictive, je ne suis pas prête d'arrêter.




Lana del Rey - Ultraviolence  (2014)

Rock psychédélique, desert rock

Un album où se mêlent psychédélisme et sensualité, pour un résultat aussi brumeux que mélodique. Avec ses chansons plus lentes et plus rock que ce que Lana fait d'habitude, Ultraviolence m'injecte une drogue que je n'ai jamais prise. C'est une sensation que m'offrent les albums Honeymoon et Lust For Life, mais Ultraviolence a quelque chose en plus - une subtile sensualité onirique.

Il n'y a nul doute qu'Ultraviolence n'est pas seulement mon album préféré de son artiste. Il porte en lui quelque chose de profondément hypnotisant et sa cohésion est tout simplement parfaite.





Eivør - Slør  (2015)

Electropop, folktronica

Eivør, reine nordique, mélange dans (la version féroïenne de) cet album doux folk, modernité électronique et puissance quasi-mystique. 

Un album aussi créatif qu'addictif, je suis continuellement fascinée par toutes ces sonorités aussi bien instrumentales que vocales. Le tout dans la langue natale d'Eivør, si rare, si belle.









Michael Malarkey - Graveracer  (2020)

Dark folk rock, americana

Il y a des albums comme ça qu'on sait qu'ils font partie de nos albums préférés de tous les temps dès la première écoute. C'est le cas pour Graveracer.

Chaque écoute de cet album est une claque de créativité sans nom. Un mélange de genres et de sonorités parfois bordant sur l'expérimental, des paroles terriblement poétiques, une voix terriblement unique et tant de qualificatifs que je peux donner à ces chansons : glamour, sombre, hypnotisant, narratif, relaxant, mélancolique, vulnérable, brutal, léger, touchant, lumineux, entraînant, rêveur, délicat...

Cet album est un chef d'œuvre, voilà tout. Il m'hypnotise. Et à chaque écoute, je fall in love at seven miles per second, with you, again.


Aviators - Dreams of the Deep  (2021)

Rock alternatif, synthrock atmosphérique

Album entièrement inspiré par les histoires lovecraftiennes et d'autres oeuvres qui en sont l'héritage, Dreams of the Deep a une ambiance et un style que je n'ai jamais entendus ailleurs. Cet album est à l'image de Bloodborne, jeu d'horreur gothique auquel deux chansons font référence : très sombre et atmosphérique, distordu et planant, mais également rythmé et, parfois, légèrement plus lumineux, tel un rayon d'espoir halluciné qui s'immisce dans la folie générale de l'univers. 

Tant par sa créativité si particulière que par son lien direct avec Bloodborne, Dreams of the Deep est un album qui me touche énormément, me fascine et me passionne.


EXCEPTIONS


Ici, non pas un album, mais une discographie entière ou presque. Il s'agit d'albums qui font partie d'un tout et qui sont pour moi complètement indissociables. Des discographies complètes qui pour moi forment un univers à part entière. Des discographies où chaque nouvel album est le prolongement du précédent.



ISON

Ambient, drone, distant doom metal atmosphérique

    

          Cosmic Drone (2015)                   Andromeda Skyline (2018)               Inner Space (2019)


Qu'il est difficile d'être passionnée d'astronomie quand on vit en banlieue parisienne et qu'on n'a les moyens ni de passer une nuit en campagne, ni d'avoir un télescope, ni de se procurer des livres sur le sujet.

Quand j'écoute ces albums, je me sens réellement ailleurs. Et cet ailleurs, c'est le cosmos.

Malgré leurs quelques différences musicales, ces trois albums sont pour moi le prolongement l'un de l'autre, et ne forment qu'un seul tout, un tout qui fait vibrer mon amour pour l'astronomie. Une musique cosmique, éthérée, atmosphérique, transcendantale, délicate, puissante, d'une splendeur et d'une somptueuse majesté indicibles. Faite par des gens qui partagent ce même sentiment.

Cette musique me transperce à un niveau profond. J'ai toujours été terriblement attirée et fascinée par l'espace - et je ne parle pas d'une attirance juste comme ça, je parle de quelque chose de très profond J'ai à vrai dire compris en partie grâce à ISON la raison de cette attirance. Mais, l'univers, je n'ai jamais eu l'occasion de le voir de plus près - ISON est exactement la représentation musicale que je me fais de mes sentiments envers l'espace. Et je ne m'imagine pas, un jour, approcher mes yeux d'un télescope sans écouter ces albums en même temps. 

Ces albums sont, pour moi, bien plus que des albums de musique. Bien, bien plus que ça.

Et c'est avec une grande avidité que j'attends le prochain album, prévu pour cette année...

We are the product of a grand evolutionary sequence: cosmic evolution. The cosmos is within us. We are made of starstuff. We are a way for the cosmos to know itself. — Carl Sagan



She Past Away

Darkwave, post-punk

   

             Belirdi Gece (2012)                     Narin Yalnizlik (2015)                           Disko Anksiyete (2019)

She Past Away est le pilier de ma musique gothique moderne. Leurs trois albums sont d'une addictivité sans nom, et très souvent je remercie la vie de m'avoir fait découvrir ce groupe il y a quatre ans.

Les deux premiers albums sont sensiblement similaires, le troisième est un peu différent, mais ils font partie d'un même tout pour moi : il s'agit d'albums qui nourrissent mon âme de goth. C'est mon oxygène gothique, en fait. Des pistes dansantes aux pistes plus atmosphériques voire mélancoliques en passant par l'étrangeté de la langue turque et de la créativité dont ils font preuve, ces albums ont tout.

Ces albums me procurent un sentiment que je ne ressens nulle part ailleurs : l'envie de me noyer, littéralement, physiquement, dans cette musique. 



Wardruna

Pagan folk

                           
  Gap var Ginnunga (2009)                             Yggdrasil (2013)                            Ragnarok (2016)











        Kvitravn (2021)             
Difficile de voir ces albums séparément quand trois d'entre eux font partie d'une trilogie. Je ne compte pas Skald, sorti en 2018, car c'est un album à part, un album solo et acoustique d'Einar Selvik qui à mon sens est un bonus à la discographie de Wardruna et non une partie d'elle. 

Mais Skald à part, les albums de Wardruna sont pour moi totalement indissociables. Ils se complètent l'un l'autre. Ils forment un univers à part entière, une bulle à part et au-delà de la simple musique. Et je dis au-delà de la musique, car, même si je ne vais pas m'étendre sur le sujet, ces albums me sont très importants sur le plan personnel. Wardruna est magique. Wardruna transcende. Wardruna est d'une puissance unique au monde.



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Et voilà la liste de mes albums préférés de tous les temps. 
D'autres vont arriver, un jour...

Et vous ? Quels sont les vôtres ?

- Neph

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