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Sons of Anarchy

Réservé à un public adulte. Présentation garantie sans spoilers. Regardé en VO.

J'ai écris cet article au fil des saisons, il est donc plus narratif et personnel que d'habitude.


Jouer à Death Stranding il y a deux ans m'a rendue très intéressée par les motos et m'a fait prendre conscience que c'est un intérêt que j'ai toujours eu quelque part au fond de moi, depuis l'enfance, manifesté de manière subtile. Depuis, cet intérêt n'a cessé de croître... et ce malgré mon 1m46 à cause duquel je ne pourrais peut-être jamais conduire ma propre Triumph, ma Honda ou ma Yamaha.

En bonne fan de motos, de Death Stranding et de Walking Dead, j'ai dévoré l'intégralité de Ride with Norman Reedus, un documentaire que je recommande très chaleureusement. C'est passionnant, terriblement bien réalisé, varié et particulièrement instructif, en pleine immersion dans la culture biker et la culture américaine dans son ensemble, celle du quotidien et des passionnés, authentique et rarement mise en avant dans les fictions. Et les décors naturels ? Irréels. Je ne m'imaginais pas faire tout un article dessus mais je voulais quand même en parler, je suis donc très contente que Sons of Anarchy me donne enfin cette opportunité ! Et à ce sujet... 


Je connais l'existence de Sons of Anarchy depuis des lustres, sans surprise puisqu'il s'agit d'une série culte. Je la connais aussi parce que, au fil du temps, ma curiosité a été piquée par la présence de plusieurs acteurs de mes autres séries. C'est Kim Coates, par son personnage plus que magnétique de Walking Dead: Dead City, qui a enfin été la goutte qui a fait déborder le vase de ma curiosité... 

Tout ce que je savais de la série, c'est que ça parlait moto et c'est tout. Elle m'a toujours renvoyé cette aura mystérieuse, insaisissable, inaccessible, compréhensible que par ceux qui connaissaient vraiment. Un sentiment de club fermé à l'imagerie culte dont la symbolique et les détails m'échappaient, un sentiment presque étrange que seule cette série a pu me faire ressentir. 

J'en avais une image très mascu et virile qui me rebutait, mais la claque que je me suis prise avec Walking Dead et The Boys m'a appris à définitivement ne pas me fier à mes à priori. C'est donc un beau soir de 39 de fièvre que je me suis lancée dans cette aventure... qui m'a, à son tour, foutu une énorme claque.


Les Sons of Anarchy, également appelés SOA, SAMCRO (pour Sons of Anarchy Motorcycle Club, Redwood Original) ou encore Sam Crow pour la personnification qui joue sur l'homonymie, c'est un club de motards basé dans la charmante petite ville de Charming, Californie. Officiellement, c'est un club de passionnés qui a un business de garagiste. Officieusement... entre autres joyeusetés illégales, ils font du trafic d'armes et n'hésitent vraiment pas à tuer quiconque se met en travers de leur chemin.

Ouais, les membres de SAMCRO, c'est pas des rigolos. C'est des taulards, des criminels, des violents, des hors-la-loi, des meurtriers, des assassins. On va pas se mentir, le délire motard c'est bien plus le cadre général de cette série plutôt que son focus.

Sur le papier, c'est franchement pas mon truc. J'aime pas la violence gratuite et j'aime pas les séries où tu peux pas t'attacher aux personnages. Et pourtant, le constat est sans appel : j'ai été charmée dès le premier épisode et complètement conquise au troisième. Alors... pourquoi ? Qu'est-ce qui fait que Sons of Anarchy fonctionne si bien, même sur quelqu'un qui n'est pas prédisposé à un tel genre, et même près de 20 ans après sa diffusion ?

J'entre dans mon premier épisode et je suis assez perdue. Carrément perdue, même. Les personnages défilent. Un tas de jargon, de noms propres et d'acronymes inexpliqués s'enchaînent. Des factions qui me sont inconnues se font la guerre à base de deals que je ne comprends même pas à moitié. 

Sons of Anarchy démarre sur les chapeaux de roue, son univers est d'emblée impitoyable : tu t'accroche ou tu te casse. Ce qui m'a motivée à m'accrocher, outre la présence de mon cher acteur de Walking Dead, c'est l'humour. Peut-être que mon état fiévreux y était pour quelque chose, mais les deux premiers épisodes m'ont été... super drôles. Par certaines phrases ou situations mais aussi par le style général : tout était alambiqué, démesuré, brutal, à mille à l'heure. On aurait presque dit une parodie !

Et c'est là, le premier gros point fort de cette série : son sérieux dans sa démesure, son sérieux dans son non-sérieux voire son ridicule, son décalage, son rentre-dedans sans compromis. Ca vaut pour tout, et ça vaut aussi pour la violence. La violence de SOA n'est pas du tout grotesque et elle n'est que rarement gore, incomparable par exemple à The Boys, et les scènes brutales sont courantes mais utilisées à bon escient... mais je trouve quand même qu'il y a un petit quelque chose d'exagéré (notamment dans la totale quotidienneté des bagarres et tueries) qui permet d'alléger le poids de la brutalité, surtout dans la première saison qui se démarque un peu du reste.

Attention néanmoins, je ne dis pas que Sons of Anarchy est une parodie, une comédie ou un nanar impossible à prendre au sérieux, loiiiiin de là. L'humour et la démesure font partie intégrante de la série, mais autour de ça se construit tout un écosystème de lore, de personnages et de péripéties dramatiques qui est sérieux, captivant et nuancé, et parfois, très sombre, dur, cru et lourd.

The Boys, une super-satire démesurée

Réservé à un public adulte. Présentation garantie sans spoilers.

Les super-héros me repoussent, j'ai une faible tolérance à la violence et au gore, et le sexe me fait vite lever les yeux au ciel. Pile poil ce qui fait le sel de The Boys, série que je connais de nom depuis longtemps mais que je n'ai jamais tenté de regarder. Un trailer m'a même convaincue que ce n'était vraiment pas pour moi. Et pourtant, motivée par mon conjoint qui en est fan depuis sa sortie en 2019 et par l'arrivée imminente de mon chouchou Jeffrey Dean Morgan en saison 4, j'ai quand même lancé le premier épisode... et pouf, me voilà en train de tout dévorer. 

Je me connais mal, ou bien cette série est faite d'une façon qui fait que j'adore ? On va voir ça ensemble, mais spoiler, c'est la deuxième option.


Depuis de nombreuses décennies, Vought International héberge des super-héros. La compagnie domine la vie américaine : les Supes (ou Supers en français) aident la population mais aussi la divertit avec des films d'action, des films porno, des télé-réalités, des jouets, de la musique, des restaurants... Dans cette version alternative et sci-fi-esque de notre époque, ces humains nés avec des facultés hors du commun sont en fait monnaie courante. Certains se démarquent par leurs pouvoirs encore plus exceptionnels, ce qui leur vaut le privilège de faire partie de l'équipe d'élite de Vought, les Seven. 

Il existe encore des humains normaux, comme par exemple Hughie, simple vendeur de matériel électronique. Sa petite vie tranquille est bouleversée lorsqu'il se trouve dans un violent accident causé par un Supe. Les choses ne font qu'empirer quand il se fait recruter par Billy Butcher, leader des Boys, un petit groupe qui oeuvre pour faire tomber les super-héros.



Super-héros vs anti-héros

Côté super-héros, l'élite de Vought est composée de Starlight qui manipule l'électricité, la combattante Maeve, le ninja Black Noir, l'homme-poisson Deep, l'homme invisible Translucent, et A-Train, dont la spécialité est la course à vitesse grand V. D'autres Supes, certains dans le fond et d'autres au centre de l'histoire, font leur apparition au cours de l'aventure.


Et bien sûr, une équipe n'est rien sans son capitaine : Homelander. Armé de ses yeux qui tirent des rayons laser et voient à travers les murs, en plus d'être capable de voler, il est la figure patriotique par excellence, tout le monde l'adore et le respecte. Il est de loin le plus parfait, porteur de valeurs idéales, sauveur de la veuve et de l'orphelin, d'une exemplarité sans failles... enfin... que d'apparence. Je ne vais pas rentrer dans les détails au risque de spoiler le (dé)plaisir de la découverte progressive de ce type, mais il n'y a pas plus détestable, plus glauque, plus flippant, plus malsain que lui. Chaque épisode le fait tomber toujours plus bas dans mon estime, et quand on se dit qu'il ne peut pas faire pire, et bah siiiiiiiiiii !!!!!!!!!



Sorjonen, Karppi : la froideur criminelle finlandaise

Ces derniers mois me sont culturellement marqués en Finlande, entre jeux vidéo, livres, musique, et maintenant, séries.

Bordertown / Sorjonen et Karppi / Deadwind sont deux séries très récentes, toutes deux finlandaises et toutes deux du genre nordic noir. Il paraît que chaque pays nordique a ses séries dans le genre depuis un moment, mais que la Finlande tardait à en avoir : c'est maintenant chose faite.

Pour les non-initiés, le nordic noir est un genre d'abord littéraire puis cinématographique, qui puise ses caractéristiques dans la froideur et la mélancolie du Nord, sans métaphores ni euphémismes, pour un résultat sombre, morose et parfois même glauque.

Laissez-moi donc vous présenter Sorjonen et Karppi...


SORJONEN / BORDERTOWN


3 saisons, 31 épisodes / 2017 - 2020

Lappeenranta, petite ville finnoise à quelques kilomètres de la frontière russe. L'inspecteur Kari Sorjonen y déménage pour mener une vie plus tranquille qu'à Helsinki, mais malheureusement c'est ici qu'il va rencontrer les pires crimes.

La série se focalise principalement sur les crimes. En dehors de la famille de Kari et celle de sa collègue Lena, qu'on connaît bien, on n'a que peu d'informations sur la vie des autres personnages principaux, même si cela se déroule un peu au fil des saisons. Cependant, les familles des victimes sont, au contraire, au coeur des intrigues.

Queer as Folk, la célébration LGBT des 90's

Malgré mon récent marathon d'articles écrits à propos d'Aidan Gillen, je me suis dis que j'allais ne pas écrire d'article sur Queer as Folk car je n'ai rien à dire tant la série parle d'elle-même. Mais au final, une rapide présentation n'a jamais tué quelqu'un...

Queer as Folk est une série britannique crée en 1999 par le brillant Russel T Davies, à qui on doit la reprise de Doctor Who en 2005.

La série a été une révolution à sa sortie. Et dès les premiers instants, on comprend tout de suite pourquoi...


Stuart et Vince, deux meilleurs amis gay trentenaires qui fréquentent régulièrement le quartier gay de Manchester, croisent Nathan, 15 ans... et ce dernier va avoir un impact considérable.

La série, qui ne fait que dix petits épisodes, met en scène de façon vive, colorée et rythmée la vie de la communauté queer anglaise de la fin des années 90. 

Project Blue Book : les ovnis des années 50

Dans les années 50, l'armée américaine créé une unité d'étude des ovnis. On dirait le scénario d'une série de science-fiction, et pourtant, il s'agit bien de la réalité. C'est en 2019 que la chaîne History se lance dans une version télévisée de cette période...

2 saisons de 10 épisodes - 2019 & 2020 - USA

États-Unis, 1952. Le Docteur Allen Hynek, brillant astronome, est recruté par l'US Air Force pour enquêter sur les signalements de plus en plus nombreux d'ovnis. Aux côtés du capitaine Michael Quinn, il se rend sur les lieux des rencontres avec ces phénomènes extraterrestres. Leur objectif : donner aux civils une explication rationnelle à ce qu'ils ont vu.

En plein milieu de la Guerre froide et de la course aux armements, les esprits s'échauffent : conspiration gouvernementale ? oeuvre de l'armée soviétique ? tests technologiques secrets ? manipulation mentale ? ou bien, tout simplement, des extraterrestres ?

Hynek, de nature très curieuse, s'amuse à tester plusieurs théories, alors que Quinn, pragmatique, veut faire son job au plus vite. Tous deux sceptiques, la balance va, à mesure des phénomènes et de la difficulté à les expliquer par la science, commencer à pencher de l'autre côté...

Not Safe For Work, la comédie brit extravagante

En 2015, la chaîne britannique Channel 4 nous a gâté d'une comédie dramatique tout à fait extravagante : Not Safe For Work.

Danny (Sacha Dhawan - Doctor Who, Dracula), Katherine (Zawe Ashton), Jeffries (Anastasia Hille - Prey)
6 épisodes

Katherine est une fonctionnaire au service de l'immigration, qui se voit mutée à Northampton, un trou paumé par rapport à son Londres adoré. Dans ce nouveau petit bureau où rien ne va, Katherine, la récemment divorcée qui manque de tact va devoir survivre face à ses collègues : Danny le manager junkie et son assistante Angela qui le tire vers le bas, Jenny la pipelette nunuche qui essaie trop de se faire apprécier, Jeffries l'alcoolique qui se fait rouler dessus par ses enfants, Anthony qui doit apprendre à garder son calme et Nathanial, le simplet de service.


Les premiers instants avec cette bande sont déroutants, drôles et gênants à la fois, un peu cringe, comme on dit en anglais. Mais on se prend rapidement au jeu, et les situations farfelues et comportements étranges deviennent alors naturels.

La force de l'humour de la série réside peut-être simplement dans le fait que c'est de l'humour britannique pur jus : un humour très noir et absurde, mais un humour qui n'en fait pas des tonnes.

Loin d'être une simple sitcom de bureau et loin d'être un simple drame de vie, la série mélange avec beaucoup de talent la vie de bureau, les problèmes personnels et les problèmes professionnels que le groupe se partage, le tout de façon très ancrée dans les réalités modernes.

Dracula, V Wars : les vampires du début de la décennie

La toute fin de 2019 et le tout début de 2020 ont été placés sous le signe des vampires, avec deux nouvelles séries : une adaptation britannique de l'histoire du comte transylvain, et en parallèle, une toute nouvelle histoire américaine vampirique moderne et scientifique.

Le début vampirique de cette nouvelle décennie a-t-il parvenu à être intéressant et innovant ?


DRACULA, V WARS : 
LES VAMPIRES DU DÉBUT DE LA DÉCENNIE

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DRACULA



3 épisodes - UK

Steven Moffat et Mark Gatiss, que beaucoup connaissent pour leur travail sur Doctor Who et Sherlock, sont derrière une adaptation de Dracula, en 3 épisodes d'1h30 chacun.

Côté casting, ils me sont tous inconnus au bataillon, en dehors de Lyndsey Marshal que je connais via Trauma et qui a un petit rôle dans l'épisode 3, ainsi que le brillant Sacha Dhawan, qui a tout récemment débarqué dans Doctor Who.


Globalement, cette adaptation sort du lot. Nous avons ici un Dracula complètement insolent, provocateur et sarcastique, et le résultat en est hilarant ! Van Helsing aussi s'y connaît en punchlines.

Si l'effet de rajeunissement provoqué par la consommation de sang est une caractéristique bien connue des fans de vampires, celle du vieillissement des victimes est moins répandue, c'est donc quelque chose d'intéressant à voir ici.

Alors qu'elle commence en 1897, cette série propose une transposition très bien réussie des personnages dans nos temps modernes - ce qui donne des situations incongrues et tout aussi drôles qu'intelligentes.

Top 5 Mini-Séries


Après le top 5 de mes séries préférées, pourquoi ne pas faire un top 5 de mes mini-séries préférées ? En sachant que j'en ai pas mal à mon actif, j'ai envie de vous faire découvrir quelques perles rapides à regarder, mais qui ne laissent pas indifférent...

Une mini-série, pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce format, est une série en un maximum de 13 épisodes. Ici, pas de grand développement des personnages ni de création d'univers unique, on se concentre surtout sur un événement précis. Alors je pense que ces courtes séries n'ont besoin que d'une très rapide description - laissons-les faire le reste...




5. COLLATERAL

4 épisodes - UK - 2018 - avec Carey Mulligan,  Billie Piper, John Simm


À Londres, un livreur de pizzas est assassiné. L'inspectrice Kip Glaspie est chargée de l'enquête, et va découvrir, au cours de quatre jours, que cette mort est bien moins anodine qu'elle n'en a l'air.

Dans Collateral, simples habitants comme ministres vont se retrouvés mêlés à cette enquête. Une série policière plutôt classique, mais socio-politiquement dans l'air du temps et qui en vaut clairement la chandelle. Collateral a tout compris à ce que Bodyguard n'a rien compris.

La petite parenthèse personnelle : quand on est habitué à Billie Piper dans Doctor Who, il est très dépaysant de la voir avoir une toute autre personnalité dans Collateral. Alors bravo à elle, ainsi qu'à Carey Mulligan dont le rôle n'a, lui non plus, rien à voir avec celui qu'elle a joué dans Doctor Who ou dans Gatsby.


4. PREY


Joshua Parker : la websérie française excentrique

Joshua Parker est une websérie française semi-amateure écrite et réalisée par Kenji Isidor, qui est également l'interprète du personnage principal dont le nom donne le titre de la série.

Loin d'être une série en carton comme le veut la tradition française, Joshua Parker est une pépite unique en son genre qui mérite de se pencher dessus !




JOSHUA PARKER

Joshua Parker est une websérie entre fantastique et sci-fi, à l'imagerie relativement sombre, d'où le fait que beaucoup de gens, moi y compris, définissent la série comme étant un mélange entre Doctor Who et Tim Burton.

La série se déroule dans les Limbes du Paradoxe, un au-delà avec plusieurs dimensions. Par conséquent, tous les personnages sont déjà morts, et on les appelles des chats.

Dans les Limbes, nous suivons un héros en particulier : Joshua. Excentrique et original, toujours à la recherche de nouvelles aventures, Joshua est souvent défini comme un vagabond romantique. En sauvant des gens par-ici, en rencontrant de belles dames par-là, il se constitue avec le temps un petit réseau d'amis, et fatalement, d'ennemis.

Au fil des épisodes, le spectateur en découvre plus sur Joshua et sur ses proches, en même temps que Joshua lui-même découvre des choses sur lui...



UN UNIVERS UNIQUE ET ATTACHANT

Le monde de Joshua est unique. Bien que la science-fiction fantastique et les visuels sombres existent dans d'autres oeuvres séparément comme ensemble, la réalisation de Kenji rend la chose si unique !

Dix Pour Cent, le coup de coeur made in France

Par goûts personnels, les seules séries que je regarde sont britanniques. Mais, en fan de Julien Doré, une série française m'a intriguée : j'ai nommé Dix Pour Cent.

Série de France 2 débutée en 2015, Dix Pour Cent vient tout juste de terminer sa troisième et avant-dernière saison (je suis une parenthèse qui vient du futur et je peux vous dire que la saison 4 sera diffusée en octobre 2020).

Le concept est relativement simple : on suit l'Agence Samuel Kerr, abrégée en ASK, une agence de talents parisienne qui fonctionne très bien et qui va commencer à avoir de nombreux problèmes après le décès de son président.

Chaque épisode présente une nouvelle célébrité du cinéma, qui joue son propre rôle et que l'on voit  généralement parce qu'elle a un problème qu'elle doit régler avec son agent.

ASK a quatre agents : Mathias, Andréa, Gabriel et Arlette. Chaque agent a un assistant  (sauf Arlette, ce qui n'est pas une surprise au vu de son caractère trempé). Ainsi, l'équipe d'ASK compte aussi Noémie et Hervé, et Sophia, la standardiste. Au cours d'un épisode, on suit la vie de ces agents, d'âges différents mais tous ayant beaucoup d'expérience. D'abord le décès de leur patron, puis l'arrivée d'une nouvelle assistante, Camille, puis l'arrivée d'un nouveau patron, Hicham, va chambouler la vie tant professionnelle que privée de nos protagonistes.