Top 5 Mini-Séries


Après le top 5 de mes séries préférées, pourquoi ne pas faire un top 5 de mes mini-séries préférées ? En sachant que j'en ai pas mal à mon actif, j'ai envie de vous faire découvrir quelques perles rapides à regarder, mais qui ne laissent pas indifférent...

Une mini-série, pour ceux qui ne sont pas familiers avec ce format, est une série en un maximum de 13 épisodes. Ici, pas de grand développement des personnages ni de création d'univers unique, on se concentre surtout sur un événement précis. Alors je pense que ces courtes séries n'ont besoin que d'une très rapide description - laissons-les faire le reste...




5. COLLATERAL

4 épisodes - UK - 2018 - avec Carey Mulligan,  Billie Piper, John Simm


À Londres, un livreur de pizzas est assassiné. L'inspectrice Kip Glaspie est chargée de l'enquête, et va découvrir, au cours de quatre jours, que cette mort est bien moins anodine qu'elle n'en a l'air.

Dans Collateral, simples habitants comme ministres vont se retrouvés mêlés à cette enquête. Une série policière plutôt classique, mais socio-politiquement dans l'air du temps et qui en vaut clairement la chandelle. Collateral a tout compris à ce que Bodyguard n'a rien compris.

La petite parenthèse personnelle : quand on est habitué à Billie Piper dans Doctor Who, il est très dépaysant de la voir avoir une toute autre personnalité dans Collateral. Alors bravo à elle, ainsi qu'à Carey Mulligan dont le rôle n'a, lui non plus, rien à voir avec celui qu'elle a joué dans Doctor Who ou dans Gatsby.


4. PREY


6 épisodes - UK - 2014 - avec John Simm, Philip Glenister


Marcus Farrow, un policier, retrouve sa femme et son fils sauvagement assassinés. Il va être accusé, et, voulant à tout prix prouver son innocence tout en étant bouleversé par les événements, il va entamer une cavale et une enquête avec les moyens du bord... saura-t-il se prouver innocent ?

La série se divise en deux parties de trois épisodes, indépendantes l'une de l'autre et interprétées tour à tour par le duo de choc de Life On Mars.

Le gardien de prison David Murdoch se retrouve embarqué dans la cavale d'un de ses prisonniers.  Au même moment, sa fille est kidnappée, afin d'assurer la liberté du fugitif... sauront-ils se sortir de cette dangereuse situation ?

Prey, en six épisodes, relate deux histoires angoissantes où les protagonistes, tout en faisant face à de la violence extérieure et des lourdes conséquences, doivent à tout prix gagner au jeu du chat et de la souris.





3. STRANGERS

8 épisodes - UK - 2018 - avec John Simm


Jonah Mulray, londonien, doit se rendre à Hong Kong après le décès de Megan, sa femme qui y vivait la moitié du temps.

Dans un pays qui lui y est totalement étranger et où il sera contraint de rester plus longtemps que prévu, Jonah doit faire face à la violente perte de sa femme mais aussi aux choquantes découvertes qu'il fait à son sujet...

Entre secrets familiaux, corruption policière et complots politico-économiques, Strangers est une série immersive à l'ambiance hongkongaise, urbaine et souvent nocturne, dotée d'une beauté visuelle non négligeable (et d'un superbe générique !) ainsi que d'une intrigue ficelée à la perfection.



2. TRAUMA

3 épisodes - UK - 2018 - avec John Simm


Le fils de Daniel Bowker, agressé par des camarades de classe, va succomber de ses blessures à l'hôpital. Son père, bouleversé par cette tragédie et haïssant le chirurgien qui n'a pas pu sauver son fils, va entamer une descente aux enfers...

En trois épisodes seulement, John Simm parvient à montrer à la perfection la dégradation de la santé mentale de son personnage et nous mène à une fin violente, qui est cependant loin de la violence traditionnelle. Trauma est, par l'excellent jeu de son acteur principal et par sa remarquable beauté visuelle minutieusement travaillée, une série qui sort définitivement du lot tout en illustrant très bien ce que sont les séries britanniques. À noter qu'il m'est très difficile de départager Trauma de la série numéro 1, les deux méritant, à mon sens, la première place.



MAD DOGS
Mention spéciale

14 épisodes - UK - 2011 - avec John Simm, Philip Glenister


Vous m'excuserez de tricher un peu avec cette mention spéciale, mais quand bien même ce n'est pas  officiellement une mini-série, on n'est pas un épisode près, non ? Alors laissez-moi vous présenter Mad Dogs...

Quatre amis anglais en rejoignent un cinquième qui est parti en retraite en Majorque. Mais ce qui s'annonçait comme des vacances d'été de luxe et de calme dans une villa espagnole va très rapidement virer au cauchemar, quand cette bande d'amis va avoir un cadavre sur les bras...

Cette série met en scène des personnages humains, que ce soit dans leur façon d'appréhender leur propre vie comme les événements auxquels ils vont faire face. 
Meurtres, trafics de drogue, corruption policière, exils, prisons secrètes... Mad Dogs est une série à l'ambiance pesante voire malsaine, où à aucun moment ni le quatuor ni le spectateur ne sont sûrs de l'issue de l'histoire. Quant à sa conclusion... elle est tout simplement déroutante.



1. CONTAINMENT


13 épisodes - US - 2016 - avec Chris Wood, Kristen Gutoskie


À Atlanta, Katie Frank emmène sa classe de collégiens à l'hôpital, pour donner le sourire aux patients. Mais au même moment, un virus explose et mène à une épidémie à laquelle aucune des personnes contaminées ne survit. Katie et ses élèves ainsi que l'agent de police Jake Riley se retrouvent alors bloqués à l'hôpital après une mise en quarantaine. Et ce qui était censé être un simple quarantaine de quarante-huit heures va se transformer en un interminable confinement de toute la ville, durant lequel les corps ne cessent de s'empiler...

Bio-terrorisme ? Accident scientifique ? Complot ?
Comment Katie et son fils Quentin, Jake, les jeunes élèves, le lieutenant Alex et sa copine Jana ou encore la jeune Teresa enceinte de neuf mois vont gérer ce confinement ?

Containment est jusqu'ici la seule série US que j'ai pu voir qui semble reprendre les codes des séries UK, ce qui contribue à sa force. Le rythme, la manière de filmer, la colorimétrie, les nombreux jeux de parallélisme, l'utilisation de la musique... le style de cette série est, à mon sens, clairement britannique (ce qui, si vous ne l'avez pas encore compris, est un compliment !).
De plus, une scène de l'épisode 8 est certainement la scène la plus poétique qu'il m'a été donné de voir, et la violence crue et cruelle, physique et émotionnelle de la fin de l'épisode 11 laisse bouche bée...

La petite parenthèse personnelle : Kristen Gutoskie et surtout Chris Wood, que je connais via The Vampire Diaries, livrent ici deux rôles à l'opposé de ce que j'ai pu voir précédemment. Si vous connaissez Kai Parker le sociopathe, attendez-vous à voir un Jake Riley plus humain que jamais... Un grand bravo à eux et à Julie Plec, le cerveau derrière et TVD et Containment, qui a su créer deux séries complètement différentes et pourtant si bien réussies !


Au-delà du sujet en lui-même qui est captivant, Containment est une série très immersive, où le désir urgent et intense de vivre - et souvent, de survivre - se ressent à tout moment. C'est une série à la fois sublimement et horriblement humaine, qui montre la meilleure comme la pire facette de l'homme, qui montre aussi bien la joie honnête que le désespoir le plus profond, le tout dans un réalisme saisissant.



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Séries que j'ai découvert après avoir créé ce top mais qui méritent leur place ici :
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Et voilà, vous avez désormais le top 5 de mes séries préférées ET le top 5 de mes mini-séries préférées !

J'espère que ça vous aura fait découvrir des choses intéressantes !

Et vous, quelles sont les mini-séries qui vous ont marqué ?

~ Nephelith

Commentaires

  1. Je ne savait pas que John Simm jouais dans Containment :p Avant cette série je ne pensais pas les séries américaines capable d'adopter la subtilité et le savoir faire britannique. Une mise en scène tel que les personnages n'ont pas a dire avec des mots les en-jeux pour que les spectateurs comprennent. Juste bravo, première place méritée !
    Peut être un jour un duo John Simm et Chris Wood pour notre plus grand plaisir ;)

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    1. Ce que tu ne savais pas, c'est que Chris Wood EST John Simm.. ;)

      Effectivement, cette série montre que les américains ont eux aussi du potentiel, faut juste qu'ils l'exploitent !

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